4 août 2008

Vacances - Mercredi

Mercredi, nous sommes parti après le diner afin de nous trouver un camping pour trois jours avec accès directement sur le lac Saint-Jean. En téléphonant, pour une rare fois, à notre camping de prédilection, le Camping Municipal de Saint-Gédéon afin de réserver un terrain, vacances de la construction obligent, la réponse avait été un sec "Y'en reste pu!" ou encore, c'est complet.

Après consultation du guide touristique de la région, j'avais identifier les différents camping qui correspondait à notre unique critère: pouvoir se baigner dans le lac. Nous sommes donc parti, encore une fois, à l'aventure en ne sachant pas vraiment où nous coucherions le soir même. Comme a déjà dit mon ami Carlos, avec une tente, tu ne réserves pas, ils peuvent te donner n'importe quel bout de terrain défriché!

J'avais oublié ce judicieux conseil de campeur. Pourtant, l'an dernier, à Trois-Pistoles, il nous était arrivé la même chose: arrivé au camping, "C'est complet, mais..." et la charmante demoiselle nous avait présenté une série de terrain-bout-de-gazon de dépannage. N'eût été des "crisse de corneilles" (en référence à un message laissé dans le livre d'or avant notre passage: les corneilles y sont très nombreuses et elles entament le concert vers cinq heures du matin...) et de la température, ce séjour aurait été merveilleux.

Donc, notre premier arrêt, après la douce insistance de Caro, fut donc notre habituel camping dit complet. Nous choisissons ce terrain pour sa situation, sa propreté, son calme et aussi pour sa proximité avec les deux frères de mon père (donc mes oncles) qui campent à Saint-Gédéon.

- Bonjour, est-ce qu'il vous reste de la place pour une tente pour trois jours?
Ils se regardent tous (ils étaient trois en même temps à la guérite) et le gérant dit:
- On peut leur donner le 11B? Je vais leur montrer.
Habituellement, il s'agit de terrain non-officiel, donc certains campeurs pourraient les refuser parce que trop ceci ou trop cela. Bien que le 11B était éloigné des autres tentes, nous l'avons trouvé très bien et nous avons donc saisi l'occasion.

Nous avons installé la tente, la dinette et tout le bataclan. Vers quinze heures, nous étions prêts à aller affronter le lac. Il faisait très chaud, la plage était bondé (et les plages voisines aussi), les femmes étaient belles, la vie aussi. Le camping était vraiment rempli de gens, à notre grand bonheur!

L'eau était bonne. Pour ceux qui n'ont jamais mis le pied sur une des plages de Saint-Gédéon, je peux mentionner que ce côté du lac, avec peut-être Saint-Henri-de-Taillon, a les plus belles plages de sable fin de tout le lac. Peut-être ma cousine Isa, à Cuba en ce moment, pourra comparer pour moi l'état des plages là-bas avec le sable chaud de Saint-Gédéon (ne tenant pas compte de la température ambiante, mais seulement de l'état de la plage), mais pour moi qui n'ai toujours pas vu la Floride, le Mexique, Cuba et quoi encore vu de la plage, je crois que nous n'avons rien à leur envier (bon, ça ne dure que quelques mois par année ici, mais quand même...); peut-être me fais-je des idées?

À Saint-Gédéon, le fond du lac est en sable fin jusqu'à ce que la profondeur de l'eau nous fasse "perdre les fonds", justement. Et à ce moment, nous sommes très loin de la plage. Idéal donc si vous avez de jeunes enfants...

Vers dix-sept heures, nous nous sommes rendu à l'épicerie du village afin d'acheter du charbon de bois pour préparer le souper, ainsi que quelques cochonneries pour les collations. De retour à la tente, nous nous sommes concocté un excellent souper.

Bien repu, nous avons décidé d'aller visiter mon oncle Gaby, à trois campings plus loin, qui incidemment avait une nouvelle roulotte depuis le mois de mai. Après avoir visité la roulotte et mis notre placottage à jour, nous sommes retourné chez nous (ben, à notre tente!) pour un repos bien mériter. Sarah elle-même a sonné la fin de la journée en disant:
- On s'en vas-tu? Je suis pas mal fatiguée!
N'importe qui qui a des enfants comprendra que ce genre d'occasion ne se présente pas souvent, alors nous n'avons pas obstiné une seule seconde...

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