24 juillet 2013

On sera pas tard!

 M'étant couché très tôt, le cadran était réglé lui aussi tôt. Mais il sonna dans le vide à trois heures. Je me suis plutôt réveillé à cinq heures, comme selon l'horaire américaine. Comme quoi quand le corps à besoin de sommeil, il le prend...

Après le déjeuner, je suis parti vers le garage. Le plan initial voulait que j'échange au train, mais pour ce faire, j'aurais dû être là, à Milton, ON, avant dix-sept heures hier. impossible. Je devais donc me rendre "jusqu'en ville" afin de "on verra rendu là"...

J'ai traversé Toronto, ON et j'étais juste assez tard pour me sauver du pire... mais pas tout à fait. C'est rendu qu'il n'y a plus vraiment d'heure pour avoir un Toronto qui va bien...

Je me suis arrêté au ONroute de Port Hope, ON pour un café et un muffin. Puis, un autre bout d'route jusqu'au ONroute de Mallorytown, ON, où j'ai diner. Un autre bout me rendit à la halte de Rivière-Beaudette, QC.

J'ai envoyé un message à Martin afin de savoir où je m'en vais. La réponse arriva assez rapidement: je vais livrer à Mercier, QC, puis un Texas m'attend. Wou hou!

Café en main, je suis parti par la 20, puis la 201 pour traverser Valleyfield, QC. Puis j'ai pris la 30 vers Châteauguay, QC. Un peu vers l'ouest, et j'arrivais au client. Sur la clôture, il était indiqué d'aller livrer directement à l'entrepôt. Je suis donc passé droit pour aller me revirer plus loin. L'entrepôt est situé à quelques sorties plus loin sur la 30.

Après avoir attendu un moment que quelqu'un daigne me répondre, il me donne un quai. Puis, alors que je vais vers le camion, il sort derrière moi, pour me dire que "ces affaires-là, ça va à l'autre place"! Je dois donc y retourner. Mais Martin m'avait dit "avant seize heures" alors le temps commençait à jouer contre moi.

Je suis donc retourner à la première place. L'entrée était difficile, et je me suis avancé jusqu'au fond de la cour, puisque de toute façon, il n'y avait pas moyen de faire autrement! Un gars est venu me voir. Il m'a dit qu'il devait voir son patron afin de voir où décharger mes produits. La patron sort d'un autre entrepôt. En voyant ce que j'apportais, il est devenu fou comme un balai. Je me suis alors dit que ça valait amplement les légers désagrément que j'avais eu avant.

Une fois vide, je devais retourner au garage. Mais sortir de là, à cette heure-là, c'était proprement l'enfer! Au point où je commençais à me dire que je devrais sortir en sens inverse pour aller me retourner un peu plus loin!

J'ai fini par m'en sortir. Et me rendre au garage pour finir ma journée. En arrivant, j'ai soupé, puis après coup, j'ai refait le plein de diesel. Ensuite, j'ai rempli tous mes papiers afin de bien terminer le travail. J'allais donc être prêt pour repartir demain, au moment où je serais prêt.

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