Plus
tard, c'est Martin-du-garage qui arrive en disant que mon camion doit
être entré au garage. Constatant qu'il est presque neuf heures, nous
décidons de nous lever. Caro et moi sommes très surpris d'avoir dormi
aussi tard! Surtout après autant de réveil...
Je
vais voir Martin-le-répartiteur afin de dire que nous sommes vivant. Il
m'informe que j'irai à Livonia, MI, une banlieue de Détroit. Le
rendez-vous étant pour onze heures trente, ce ne pas pressant de partir
en début d'après-midi.
Nous
allons donc déjeuner au village. On ira Chez Katy, qui en fait
s'appelle maintenant M sur Notre-Dame depuis des années. Mais j'ai
tellement de bon souvenir chez et avec Katy, et encore plus avec la
belle Martine et l'autre dont j'oublie le nom. Impossible pour moi de
changer le nom dans ma tête... J'ai bien voulu aller essayer le nouveau
restaurant du même couple qui avait jadis la buanderie, mais ils sont
fermé en début de semaine.
De
retour au garage, nous terminons la préparation de mes bagages, surtout
de la nourriture. Alors que je vais au camion pour y déposer tout ça,
Martin-du-garage me dit qu'il aurait des pièces à installer sur mon
camion, et que ça se terminerait après le dîner des gars. Bah, au point
où on est rendu... Je rentre à nouveau mon camion dans la baie. Puis je
vais rejoindre Caro qui a des achats à me montrer qu'elle a fait hier.
Elles quittent quelques minutes après.
Lorsque
je retourne au garage, je commence à trouver que mieux vaut dîner avant
de partir. J'attrape donc un repas dans le camion en passant et je me
rends dans la cuisine.
En
haut, je jase avec un collègue qui, lui aussi, s'entraîne et s'évertue à
manger mieux. Constatant que c'est parfois difficile pour moi de
persévérer, il est rassuré sur lui-même.
Mon camion est maintenant prêt. Je peux enfin partir. Et ma remorque étant ici, fait rare dans mon cas, ça va être rapide.
Mais
ça ne pouvait pas être si facile. Jocelyn, fidèle au poste même un jour
de fête (1er juillet, fête du Canada), veut me parler des mes résultats
compilés par Isaac depuis maintenant un mois. J'ai quelques minutes,
mais ne nous éternisons pas trop.
Je
passe donc au bureau, nouvellement terminé. En fait, ça fait quelques
temps, mais ayant vu ça en pleine construction, pour moi, c'est la
première fois que je les vois finis. Beau travail.
Mes
résultats sont, même pour moi, assez impressionnant! Comme quoi, Isaac
ou pas, ce n'est pas si difficile de conduire très efficacement. Après
quelques conseils pour améliorer ma performance, je finis par quitter le
bureau.
Je
vais accrocher ma remorque. Pas trop loin de moi, une consœur vient
décrocher sa remorque, puis repart aussi vite. J'envoie un message à
Louis, qui part lui aussi cet après-midi. Ils m'attendent pour souper,
avec la trâlee, et Sébastien, un ancien confrère. On pourra tous partir
ensemble ensuite. Bon, au point où j'en suis!
Je finis par quitter le Hâvre de paix à seize heures! Il faut aimer ça!
Je
me rends chez Louis qui m'avait invité à souper. Avoir su où ça me
mènerait, j'y serais aller quand même! Là, calisse, elle ne me
reprochera toujours ben pas d'avoir une vie! Sébastien, un ancien TJB,
était là lui aussi. Le souper fut agréable, même si ce fut un peu le
baiser de Judas... Ou plutôt la dernière Cène! Mais on me permettra de
passer les détails...
Nous sommes
retourner ensuite aux camions, que nous avions laissé au Canadian Tire
de Valleyfield, QC. Et ce fut le grand départ. Le convoi en quelque
sorte! Des trois, j'étais celui qui allait le plus loin, et qui aurait
dû partir le plus tôt. Mais avec tous les délais du garage, ça n'en
finissait plus de ne plus partir. Mais bon, je me suis dit qu'avec les
deux autres, ce serait assurément plus facile...
Nous
nous sommes rendus au ONroute de Mallorytown, ON pour la pause café.
L'air de rien, il était déjà temps! Nous avons placotter avant de
reprendre la route.
Rendu à
Belleville, ON, nous avons perdu un premier joueur. Sébastien décida de
s'arrêter pour la nuit. Nous avons donc poursuivi la route jusqu'à
l'entrée de Toronto, ON. Louis sortit pour se rendre chez son client
après avoir tergiverser sur l'endroit ou il passerait la nuit.
J'ai
ensuite traversé Toronto et j'ai continué jusqu'au ONroute de
Cambridge, ON pour un arrêt express. Même si j'avais voulu faire plus,
il était archi-plein. Il fallait continuer...
Je me suis rendu finalement jusqu'à Drumbo, ON au Shell pour passer la nuit. Comme toujours, c'était bien tranquille.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire