14 janvier 2011

13 janvier 2011


À mon réveil, après m’être habillé et mis les yeux en avant des trous, je me rends à la pompe afin de faire le plein de carburant. Contrairement à l’été, je ne peux faire la distance Comber, ON-Maison-Comber, ON en hiver. Pas plus d’ailleurs que Comber, ON-Lebanon, TN-Comber. Ce camion a un petit et un très petit réservoir. Dire qu’avec mon Western Star (mon précédant camion) j’étais capable de rouler trois jours sans faire le plein…

Malgré les milliards de dollars en profit, je suis incapable de trouver une raclette en un seul morceau… et de toute façon, le lave-vitre (ben, ce doit être de l’eau pure!) est gelé dans la cuvette. Des milliards de profit… Ça et l’absence totale de service à la majorité des Relais Routiers (style, comme disait mon père : tu chies dans pelle et tu pisses su’l manche!). Misère!

Devant trop de service, je décide de me rendre à la halte d’Ingersoll, là où est situé un autre Relais Routier, ainsi qu’un Tim Hortons. Chanceux, je peux y laver mes vitres, mais surtout mon miroir côté chauffeur. Défaut majeur sur un Volvo : les miroirs et les vitres deviennent sales en deux minutes… je ne lavais jamais les vitres sur mon Wes’ (bon, on va dire une fois par semaine, à Tilbury, ON en sortant)!

Une fois propre propre propre, je me rends à l’intérieur pour y cueillir un bagel B.E.L.T. avec la tite pétate et un remplissage noir. C’est drôle comment les tites madames me reconnaissent… En tout cas, moi ça me fait drôle!

De retour au camion, je constate que Jocelyn m’a téléphoné. Je le rappellerai plus tard. En reprenant la 401, je croise Pee Wee, un confrère. Il me dit que la radio annonçait que la 401 ouest allait bientôt être fermée complètement, dans le coin de Chatham, pour permettre de ramasser les trois ou quatre accidents qui ont eu lieu pendant la nuit. Hé ben… on va surement visiter l’arrière pays!

Ce qu’il y a de bien en Ontario, c’est qu’à chaque sortie de la 401, il y a des petites affiches jaunes indiquant vers où se diriger si l’autoroute est bloquée. Il n’y a donc qu’à suivre les EDR 401 ouest (dans mon cas) et ça nous ramène inévitablement un peu plus loin sur l’autoroute. EDR pour Emergency Detour Route, route de détour en cas d’urgence.

Ben malgré ça (les tites pancartes), la trallée de camion devant moi ont tous tourné à la première occasion à gauche. Je tentai de voir la pancarte en me collant dans l’accotement. Elle disait bien tout droit. J’ai donc poursuivi ma route. Plus loin, après plusieurs intersection, on nous indiquait finalement de tourner sur la gauche. Directement dans Chatham. Une autre gauche à la sortie de la ville, et ça nous ramène au relais du tamoul à la sortie 81.

Après une mini-pause à la halte de Tilbury… Je dois vous dire. Les toilettes, dans les nouvelles haltes de l’Ontario, sont capables de déterminer le type de travail que vous y faites, et « flusheront », selon ledit travail, un petit coup écologique, ou un grand coup des chutes du Niagara! Wow! On est rendu là… Ça et les séchoirs à mains Dyson (comme les aspirateurs!) extra-terrestre! Vraiment, on n’a rien à leur envier… J’ai mis mon diner dans le réchaud. Après ce court arrêt, donc, je me suis présenté à la boutique hors-taxe, où je me suis servi dans le pot à café (il est gratuit).

La traversée du pont et l’attente aux douanes suivirent. Quarante-cinq minutes ont suffit pour passer les douanes. Normal. Délesté de 22,50 $ US, je pouvais reprendre la route.

À la recherche d’Internet, je me suis arrêté à Newport, MI. Comme les dernières fois, je n’ai pas réussi à me connecter. Ça doit être pour ça que je préfère Luna Pier, MI, pas juste pour la belle aux yeux bleus! Quoique là aussi le branchement est difficile…

Rassasié, j’ai poursuivi ma route. À la recherche d’Internet, encore, je me suis arrêté à Wapakoneta, OH. Là, ça fonctionne bien. J’ai donc pu faire les deux ou trois petites choses avec Caro afin que la maison continue de fonctionner. Et lui modérer sa peur de la descente de mongole que Sarah aura à faire en éducation physique. Une mère, ça dit : wo, fait attention, tu vas te péter la yeule. Un père, ça dit : enweye, t’es capable! Héhé… J’ai conclus en disant que « dans mon temps, on ne se posait jamais ce genre de question ».

Encore un bout de route et arriva Cincinnati, OH. Un peu tard, elle se traversa sans anicroche. En haut de la côte, je sortis pour la halte de Walton, KY afin d’y souper. Un ensemble hors-normes était stationné « là où il a pu ». C’était la première fois que je voyais un ensemble avec un camion à chaque bout : un qui tire la remorque, et un autre qui la pousse. Je mets ça dans ma quête de défi au travail. Avec le chargement de poteaux de téléphones vu aux pompes ce matin, le tiroir à défi est plein aujourd’hui!

Repartant plein de bonnes intentions, je me suis stationné pour la nuit à Sulphur, KY, à peine une heure plus loin… Il va faire beau d’main!

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