14 janvier 2011

12 janvier 2011


J’ai quitté la maison, finalement, à 10:45. Un peu plus tard qu’à mon habitude. J’avais mentionné à Jean-Pierre, dans mon courriel, que j’avais besoin d’aller me reposer en camion. En effet, pour beaucoup d’entre nous, les congés sont assez acrobatiques, et le temps passé en camion est, en comparaison, reposant! Disons qu’après un certain temps, ça devient notre normalité, et la maison devient l’exception. Pour ma part, je suis beaucoup plus discipliné, question repos et sommeil, en camion que je peux l’être à la maison.

Dès Saint-Félix-de-Valois, l’appel de l’Oncle Tim était trop fort! Je me suis donc arrêter pour y ramasser un café. Il est plus facile, en camion (sans remorque à ce moment), de se stationner au Tim Hortons de Saint-Félix qu’à celui de Notre-Dame-de-Lourdes. Après plus de deux jours au froid, ou devrais-je dire au frette, la dame a trouvé ma tasse, complètement métallique, plutôt frette… « Puis-je la réchauffer à l’eau chaude avant d’y verser le café? » « Ben sûr! » Je venais de faire la même chose avec celle de Caro à la maison, juste avant son départ…

En reprenant la route, le téléphone se fait entendre. Êve, qui s’occupe, entre autres choses, des payes et des bonus. Elle me félicite, car je suis, une fois de plus, le champion du mois de novembre, avec une moyenne de 8,8 miles au gallon (impérial) sur tout le mois. Je vais devoir vérifier en passant au garage, mais je suis le premier depuis plusieurs mois de suite. C’est ben le seul point que j’aime de mon nouveau camion : sa mécanique qui me permet d’opérer de façon très économique. Tellement que plusieurs ont commencé à chercher ce qui m’avantage dans les voyages que je fais. Je commence à me conditionner, comme défi personnel, à dépasser 10 miles au gallon pour l’été prochain. J’ai hâte aussi de voir ce que j’ai fait pour le mois de décembre. Êve me dit qu’elle fera les calculs la semaine prochaine, car dû aux congés des fêtes, elle a pris un peu de retard.

Vers midi, j’arrive à l’usine de Joliette. Après m’être enregistré à la guérite, je roule vers l’expédition, ou la ravissante Jennifer me remet mes papiers, et signe mon billet de sortie. Je me rends ensuite vers ma remorque, que j’accroche à mon camion. J’effectue ensuite la vérification visuelle de l’état du véhicule. Je note au passage le numéro de plaque minéralogique, et le numéro du seau.

Ensuite, dans mon camion, je classe ma nourriture dans le frigo et je prépare mon diner dans le réchaud. Puis je remplis la documentation requise. Une page pour l’inspection de la remorque; une page d’inspection CT-PAT; une page à remettre au douanier, avec les numéros « long d’même » que Cynthia, le bras droit de Jean-Pierre, m’a envoyé par message texte un peu plus tôt; et finalement, j’effectue la mise-à-jour de mon registre d’heure de conduite et de travail. Ne reste qu’à retourner à la guérite, où le gardien enregistre le tout (ma sortie) et procède à l’inspection de mon camion et de ma remorque. C’est sérieux… et ça facilite grandement la traverser des douanes!

Je peux donc maintenant partir sur la route. Je choisis, selon l’heure, de prendre la route 158 pour semi-contourner la ville de Montréal. Semi parce que le contournement finit par l’autoroute 13, donc il arrive que ce soit encore bouchonner! Mais entre ça ou se taper l’autoroute métropolitaine de tout son long…

Approchant Laval, mon diner est prêt. Je me souviens d’un parc industriel dans l’est de la ville, où je me dirige pour me stationner et déguster mes tournedos-pâtes. Une trentaine de minutes plus tard, je reprends la route et je me rends jusqu’à Cardinal, ON pour la pause. J’y ramasse un café et un muffin géant, vous savez, comme dans l’ancien temps chez l’Oncle Tim… le genre de muffin qui permet de reporter le repas suivant, tellement il remplit l’estomac? Ben à Cardinal, ils sont encore gros d’même! D’où l’arrêt quasi systématique… Avant de repartir, je place le souper dans le réchaud, en attente.

En arrivant, j’avais vu les grattes qui s’apprêtaient à quitter dans ma direction. Et en Ontario, ils déneigent les autoroutes en procession. Quatre grattes de large pour deux voies. Il était donc certains que j’allais les rattraper. Peu de temps après mon départ, effectivement, j’avais rejoins la meute. Tout un chacun tentant, bien inutilement, de se faufiler dans la voie qui va le plus vite. Mais aucune ne va plus vite, les deux étant bloquées!

J’ai donc branché mon réchaud à l’heure prévu, mais ça a donné un souper à Belleville, ON, plutôt que plus loin. Ça m’a permis par contre de constater que l’Ultramar offre la connexion Internet gratuite (avec mot de passe)! Il était temps, serais-je porter à dire.

Le prochain arrêt (un autre systématique) fût à Clarington, ON, à la halte routière qui précède Toronto. Pas question de me présenter dans une grosse ville sans avoir visiter la salle de bain et fait le plein de café avant. Et deux biscuits en prime, question de monter le taux de sucre.

La traverser de Toronto s’est bien dérouler. Pétant le feu, j’envisageais de me rendre jusqu’à Dorchester… mais finalement, je me suis stationner à Ayr, ON pour la nuit. Je pourrai ainsi faire le plein demain matin au départ de ma journée. Avec mes petits réservoirs, je ne peux pas me rendre jusqu’à Comber, ON, mon arrêt habituel pour faire le plein.

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Lâche pas chéri tes capables.

je tes tu trop fait marché pendant ton conger ! lolll
je t'aime xxxx

caro