8 août 2010

Un bout de route - Chapitre final - Partie Onze

Pour ceux qui commenceraient l'histoire, le début est ici.

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Ce matin, il y avait urgence. Urgence toilette, s’entends. Peut-être l’abus du maïs des Copines dans les derniers jours… Avant de retourner au camion, j’ai ramassé un bon café… ben, pas si bon en fait! La route fût belle jusqu’à l’entrée dans le grand Montréal. Et là, j’avais l’impression que "tout le monde" est en vacances, car la circulation était très légère. Bonne affaire.

J’ai trouvé mon client au pif, à Lachine. Il faut dire que c’était sur la même avenue de notre cour de transit! Une visite à l’intérieur me permit de rencontrer la dame de la réception, qui m’indiqua à quel quai m’accoster. Aussitôt que le camion s’enlèvera dudit quai. Ce qui se fit promptement. Je me suis placé au quai, et à deux chariots, ils m’ont vidé de mes sept palettes de gélatine louche! D’ailleurs, tout semblait douteux dans cet entrepôt… mais le plus effrayant est que ça se retrouve dans notre alimentation!

Une fois vide, à l’autre bout de la rue, à notre cour, afin d’échanger ma remorque vide pour une pleine à destination de Joliette. Un coup d’œil à la facture m’indique que c’est un voyage de carbone arrivant de Ville Platte, en Louisiane, client où je suis allé une fois. Client où la guérite est en plein champs, un peu avant l’usine, et où tout ce que nous avons à faire, soit ouvrir les portes, se fait sur place, alors une fois sur le terrain même de l’usine, le chauffeur n’a pas à sortir du camion. Parce que qui dit usine de carbone dit: salaud en mausus, tout est noir poudreux partout! Le préposé vient chercher la commande à la fenêtre, va charger la marchandise, et ramène les papiers à la fenêtre. Ne reste plus qu’à se rendre à la guérite pour refermer la remorque… et se rendre compte que si la dame en entrant m’a dit de revenir la voir, le gars en sortant se demande bien pourquoi!

Je me suis donc rendu à Joliette, à l’entrepôt, où monsieur Ladouceur était, comme toujours très content de me voir. Quand on dit que le transport est un travail de relations humaines, lui l’a compris. Serge "Morue" était au quai à mon arrivée, et un camion ontarien. Mon tour est venu assez rapidement, et je fus vidé en peu de temps.

Par la suite, comme c’était l’heure du diner, je me suis réparti moi-même et je suis allé porter ma remorque à l’usine. Bien peu d’activité là-bas aujourd’hui, bien peu de remorques vides. Un petit nettoyage de la mienne, puis je la stationne parmi les vides. Une visite au bureau afin de faire signer mon autorisation à en ressortir, puis un téléphone au bureau, afin de confirmer que les vacances débutent très bientôt. Nous convenons d’une date de départ (lire: retour au travail) et d’appel au bureau. Je me présente à la barrière, fait mes salutations à Johanne et me voici à la maison, au moment tant attendu de l’année, soit les vacances estivales.

Ne me cherchez plus, ne me téléphonez plus, je suis "pardu dans malle"!

1 commentaire:

AeternA a dit...

Bonnes vaccances Jeff, profites-en bien et au plaisir de te voir très bientôt hihi xxx :)