8 août 2010

Un bout de route - En route vers les vacances - Partie Neuf

Nous nous réveillons à cinq heures ce matin. Inutile de dire que nous trouvons tous les trois qu’il est beaucoup trop tôt pour se lever. Avant le soleil, même! En peu de temps, comme nous avions préparé vêtements et nourriture la veille, nous sommes prêts et sur la route. Un matin brumeux. Et malgré l’heure, nous ne sommes pas les seuls zoufs sur la route!

Après avoir constaté que le Tim Hortons se rapprochera bientôt à un village de chez nous, nous faisons un arrêt café au Tim le plus près. Nous faisons le plein de cafés et un berlingot de lait pour Sarah. Déjà, malgré qu’il ne soit même pas six heures, il y a beaucoup d’employées au travail, et une file d’attente pour le service à l’auto.

Nous reprenons la route, direction Montréal. Presque rendu au camion, Sarah demande si nous irons déjeuner, car elle commence à avoir faim. Subtilement, Caro laisse entendre qu’elle n’a pas d’argent. Dans mes oreilles, ça sonne: papa devra payer le déjeuner! Mais plus que la source de l’argent, ce qui m’importe ce matin est de savoir si nous en avons le temps. Un coup d’œil rapide à l’horloge m’apprend que oui, alors nous déjeunerons au Mike’s. J’adore leur pizza-déjeuner. Mais je ne suis pas habitué de manger autant de si tôt matin…

Une fois plus que rassasié, nous reprenons la route, séparément cette fois. Caro et Sarah en auto, moi en camion. Je me rends à notre cour de Montréal-Est, et j’accroche la remorque désignée. Je me rends à Joliette, à l’entrepôt comme la normale pour ce client. La ravissante Jessica regarde ma facture et me dit: "ton voyage se livre directement à l’usine, parce qu’ici, on est un peu encombré!".

Hé ben, pas chanceux, je n’aurai pas besoin d’attendre que les deux camions avant moi ne soient vides! Je me rends donc à l’usine immédiatement. Alors que je suis en train de me faire décharger, je reçois un message de Cynthia. Un numéro de remorque, avec les trois numéros nécessaires pour traverser les douanes. Louche… Lorsque ma remorque est vide, je vais la décrocher dans la section des vides (après l’avoir bien sur balayée!), et en me rendant à l’expédition, je surveille les numéros de remorques. Je trouve celle du message. Oh oh, il y a donc problème. Comme j’ai demandé à rentrer pour vendredi soir, je ne peux pas me rendre à Lebanon, puisque je reviendrais samedi soir ou dimanche matin.

Je contacte donc Cynthia, pour éclaircir la situation. Malentendu de bureau, me dit-elle. Tu vas faire l’échange avec A.P. Ah, là je me sens mieux! Elle me demande de laisser des courroies logistiques dans une de nos remorques (parce que les murs de certaines remorques sont tellement mous qu’en les chargeant, elles se bombent!), en me donnant le numéro. J’ai beau remonter la rangée de vide, comme celle de pleine, vérifier les quais, les sections où "ça ne se pourrait pas, mais des fois que", je suis incapable de trouver ladite remorque. Je rappelle le bureau et je tombe sur le patron lui-même. Je lui explique la situation, et je le sens presque faiblir (première pensée: vol). Par la suite, il cherche sur le tableau ladite remorque… pour finir par me dire qu’effectivement, elle n’est pas là mais en route vers La Tuque! Décidément…

Je peux donc aller accrocher ma remorque. J’en profite pour préparer mon diner dans le réchaud. On ne pourra pas toujours manger au restaurant! Au moment de reprendre la route, un confrère, Pardu, arrive à l’usine à son tour.

Le temps que réchauffe le diner, et me voici de retour d’où je suis parti ce matin. Je m’y arrête donc pour prendre le temps de manger. Très bon macaroni chinois, merci Caro.

Une fois sorti du brouhaha de Montréal… l’échangeur L’Acadie est fermé, et il ne pleut même pas!... je me dis que je devrai bien téléphoner à A.P. afin de fixer un rendez-vous pour ce soir. Comme il fait de la télépathie, le téléphone sonne au même moment. Il est dans l’Iowa! Nous convenons de faire l’échange à London, ON, puisque nous sommes chacun à environ sept heures de là. Sept heures de route, s’entend.
Rendu vers Napanee, ON, je suis un peu fatigué. C’t’idée aussi de se lever aussi tôt! Je réussi à me rendre à Belleville pour souper. Au dernier moment, je prends la sortie du Wal-Mard, soit un peu avant le relais, parce que la circulation n’avance plus. Je pourrai donc souper tranquille et aller attendre un peu plus tard. Comme souvent, le temps de souper et le bouchon s’était volatilisé de lui-même.

Ensuite vient Toronto, qui se passe très bien. C’est beau les vacances, plus personnes n’est en ville pour créer des bouchons! J’arrive à London à vingt-deux heures, et ça commence à être vraiment le temps que je prenne une pause.

Ne reste plus qu’à A.P. à arriver…

À suivre…

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