8 août 2010

Un bout de route - En attendant les vacances - Partie Dix

Je me réveille à London vers sept heures trente. Vers huit heures trente, au moment où je me dis que c’est maintenant le temps de réveiller mon A.P., et après avoir vérifié qu’il n’est pas dans le stationnement, le téléphone sonne. Le A.P. a campé à Comber pour la nuit. Je m’y rendrai donc pour un peu après dix heures, comme je lui avais dit la veille.

Je reprends la route, et je commence à sentir les vacances, parce qu’une fois rendu là-bas, une fois échanger de remorque, et de retour à Montréal (il est presqu’assuré que j’irai livrer le retour de A.P.), la journée de vendredi sera pas mal avancée.

À mon arrivée à Comber, A.P. m’accueille à bras ouvert. Comme ça fait longtemps qu’on ne s’est vu, nous avons bien du placottage à mettre à jour! Un moment donné, nous pensons à échanger nos remorques, puis vient le temps du "p’tit-café avant de partir"Pardu vient avec nous. Nous avons donc une bonne séance de psychothérapie, de problème de relation de travail (il y en a qui croit qu’ils en ont!) et dans mon cas de dégustation de muffin "rendu ben d’trop p’tit"! Mais comme mon diner m’attendait dans le camion…

De retour au camion, j’ai fait le plein afin de pouvoir revenir vers la maison. Par la suite, un bon diner. Puis, enfin, me voici de retour sur la route, en direction de la maison et des vacances…

Petit arrêt à Woodstock pour une pause-cochonnerie. Par la suite, on reprend la route, avec comme ambition de souper après Toronto, soit à Bowmanville. Toronto fût relativement mouvementée, un vrai bouchon en fait, beaucoup plus qu’en temps de vacances, à mon idée. Après le repas, le bureau m’appelle pour me dire qu’effectivement, j’irai livrer mon voyage demain, mais qu’il n’est pas si sur que j’aurai du travail pour la journée de vendredi. Ce qui, maintenant, me tente plus ou moins… Mais bon, comme je n’ai qu’une parole, j’ai demandé à travailler, alors si il y a besoin, je serai là!

Rendu à Kingston, je me suis arrêté pour une pause. La tentation d’y camper était grande, vu en plus l’heure tardive à laquelle mon client ouvrait, soit neuf heures. Mais je n’ai pas laissé le démon des dodos prendre le dessus sur moi. Je suis donc reparti avec mon petit bonheur. Arrivé à Spencerville, je me suis dit que j’étais déjà bien assez près de Montréal (environ deux heures).

À suivre…

Aucun commentaire: