Nous sommes donc parti avec la ferme intention de nous rendre au traversier de Saint-Siméon assez tôt pour finir par atterir chez Annie peu après souper pour s'y tenter et passé une belle journée du samedi. Évidemment, nous sommes parti un peu à la dernière minute.
Pas de temps à perdre donc, mais j'anticipais que nous étions capable d'arriver au traversier malgré tout. Pour ce faire, nous devions rouler sans vraiment nous arrêter, en nous procurant un léger diner. Nous sommes donc arrêter à Rivière-Éternité, à l'épicerie du village pour y découvrir et acheter quelques "chamouiche" et autres cochonneries.
En quinze minutes, nous voilà repartit. Je regarde l'heure et, avec l'aide des bornes kilométriques, j'arrive à prévoir notre arrivée au bout de la route (donc à 5 minutes du quai) un peu plus de deux heures avant le départ du traversier. Nous devrions donc être bon pour embarquer sur le prochain traversier.
Le reste de la route se déroule bien, si ce n'est que d'un ou deux vacanciers en campeur ou avec une roulotte plus grosse que la pense (le camion tracteur) qui avançaient si lentement que c'en était presque scandaleux. À leur décharge, je dois dire que la route 170 entre l'arrondissement La Baie et Saint-Siméon est une très belle route de moto... donc avec énormément de côtes et de courbes! Impossible donc de rouler constamment à bonne vitesse. Les gros véhicules doivent donc ralentir pour ensuite avoir toute la misère du monde à regagner une vitesse normale... pour ralentir de nouveau à la prochaine côte ou courbe.
Quelques minutes plus tard, nous voici donc descendant la méga-côte qui mène au quai du traversier. Aucune réservation n'étant possible, il nous faut donc se présenter dans la file de véhicule et y laisser notre automobile. Quitter la file nous est impossible de toute façon, mais cela nous ferait perdre notre rang. À l'arrivée, un préposé nous remet une carte d'embarquement (indiquant que nous sommes deux adultes et une automobile) et il nous annonce:
- Je ne peux pas vous garantir que vous pourrez embarquer sur le prochain traversier...
Bon, notre carte a pourtant le numéro 94! Un peu plus tard, le préposé expliqua à l'automobile devant nous que le traversier prenait entre 90 et 105 véhicules à la fois. La différence vient de la quantité de véhicule avec remorque (camion, roulotte, bateau, entrepreneur, etc.) qui sont présent lors de chaque traversée. Belle affaire. Le pire est que nous devons attendre l'arrivée du navire avant de savoir si oui ou non nous pourrons y monter. Nous en avons pour deux heures d'attente avant le prochain départ...
Après avoir constaté que l'eau du Fleuve est toujours aussi froide, qu'il y a des gens suffisamment fou pour s'y aventurer quand même, nous nous sommes dirigé vers le kiosque de crème glacée. Bon voilà, en à peine trente minute, nous avons fait le tour des activités disponible à distance de marche. Commence alors l'attente.
Et nous attendons, attendons et attendons encore.
Arrive le navire. Débute le débarquement de la centaine de véhicule. Commence ensuite l'embarquement de toutes les autres files de véhicules en attente. Évidemment, plus le temps passe, plus l'embarquement ralentit. Et lorsqu'arrive le tour à notre file d'automobile (ceux qu'ils pensaient de trop dès le départ), moi et Caro nous disont que si ceux devant nous peuvent monter à bord, ce sera bien les seuls qui seront chanceux à ce point-là.
Puis, le verdict tombe: 92 véhicules et c'est la fin. Tous les autres doivent donc, si ils le désirent, se positionner pour le prochain traversier. Le problème, c'est que celui-ci a déjà près d'une heure de retard (au moment de son départ). Il lui faut trois heures pour faire l'aller-retour, plus le retard qui s'accumule. Nous nous disons qu'il repartira dans près de quatre heures. Nous serions assez tard à Rivière-du-Loup. De là, il nous reste deux heures de routes pour joindre notre camping...
Nous décidons donc de défaire tous nos plans et d'improviser afin de faire d'une mauvaise situation une belle journée quand même. Nous aurions passer un dépressif six heures à croquer marmotte sur le quai, que nous aurions fait deux heures de route et qu'ensuite nous aurions monter la tente "en pleine nuit" pour ne faire que dodo et démonter le lendemain pour aller joindre les amis au chalet-motel. Finalement, nous aurions perdu notre journée.
Nous avons plutôt décider de quitter la file, de prendre une chambre d'hôtel sur place, d'aller souper dans un bon restaurant (y'a un bout à manger des cochonneries su'l pouce!), de profiter de la piscine et du spa de l'hôtel (bon, ça, nous ne l'avons su qu'après avoir choisi l'hôtel, mais c'était inclus).
Quel bon choix! En remontant la côte du Quai, nous sommes entrer au Motel Belvedere et y avons pris une chambre. Nous nous sommes baignés dans la piscine pendant un moment. Une belle maman très enceinte est arrivé avec son amoureux et leur petit garçon de deux ou trois ans environ. Le petit garçon nous a fait tellement penser à Sarah par son parler et sa démarche, c'était incroyable!
Ensuite, comme l'heure du souper s'approchait, nous devions nous trouver un restaurant. De Saint-Siméon, nous avions deux possibilités, les deux à environ trente minutes de route. D'un côté, La Malbaie, ou de l'autre, Tadoussac. Comme Caro n'avait jamais visité Tadoussac, nous sommes parti vers le nord.
À Baie-Sainte-Catherine, un autre traversier nous attendait. Celui-ci est gratuit et à un départ aux trente minutes. La chance étant avec nous, aussitôt monter à bord, les préposés ont fermé les barrières et le bateau est parti!
Dès le débarquement, nous nous sommes stationnés "quelque part" (car le village est si petit) et nous avons marché à la recherche d'un sympathique restaurant.
Nous n'avons pas réellement chercher très longtemps, car nous avons pris le premier restaurant qui se présenta à nous, La Galouine. (Définition extraite du site précédemment cité: Dans la langue populaire acadienne (ce qui témoigne des racines des anciens propriétaires), la galouïne est une tempête violente et subite, analogue à ce que les marins appellent un grain).
Le hasard faisant bien les choses, nous y avons découvert un excellent restaurant. Le menu est composé de produits locaux ou régionnaux, toujours très frais, incluant du gibier. Le repas fut très bon de même que le service. Vraiment, une adresse à conserver. J'y ai mangé mon premier repas de fruit de mer...
Peu après, nous avons déambuler à pied dans les "Boutiques de cossins" ou de souvenirs. Nous avons vite constater deux choses: les chinoiseries semblent en baisse (une crisse de bonne affaire!) et les objets artisanaux sont les mêmes partout, et souvent fabriqués par des artisans de notre région. Bien sûr, la présentation est adaptée à la sauce locale, mais c'est quand même du miel (par exemple) de (correction:) Saint-Ambroise-de-Kildare! Rigolo quand même...
Après quelques boutiques, nous avons décidé de retourner à notre hotel. Retour vers le traversier donc, et là encore, peu après avoir monter à bord, la barrière se referma pour nous emmener de l'autre côté de la rivière Saguenay.
Trente minutes plus tard, nous regagnons notre hôtel à Saint-Siméon. Nous avons vu des gens dans le spa extérieur (inclus avec la chambre), alors nous avons décidé de faire de même. En tout respect, voyant notre désir d'utiliser le spa, les gens qui y prenaient place ont quitté. Le spa étant installé sur le cap qui surplombe le fleuve Saint-Laurent, la vue était magnifique. Nous avons vu le dernier traversier arrivé, puis nous avons regagné notre chambre.
Vraiment, pour une journée manquée, c'était la meilleure depuis longtemps...
1 commentaire:
oui sa fait drole de voir nos produit un peu partout adapté
mais pour faire une petite correction tu te trompe de miellerie !
ces pas st-paul mais st-ambroise ! ces nect art de fleur
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