24 janvier 2009

Bah, des promesses, des promesses

Tant qu'à faire dans la politique... Mes commentaires sont en italiques.

Jean Charest, avant les élections, par la bouche de la ministre des finances: Tout vas bien, y'en aura pas de déficit, on a des réserves.
La ministre des finances il y a quelques jours: ben, je n'ai jamais dit jamais! On comprend donc que oui, et ça, c'était avant de savoir que le fédéral les crosseraient... oups, recalculeraient la péréquation à notre désavantage (surement parce qu'on s'est enrichit depuis l'an passé (c'était il y a un mois à peine!)) pour quelques miliards en moins.

Stephen Harper avant les élections: tout va bien, la récession ne touchera pas le Canada, on a des surplus.
Stephen Harper et ses ministres, partout hier et aujourd'hui: le déficit sera de plus de 60 milliards sur deux ans. Dire que des gens ont pendu Pauline Marois parce qu'elle disait qu'il y aurait un déficit passager, mais que le tout se rétablirait pour redevenir à l'équilibre si tu regardes sur tout le mandat (donc cinq ans). Et c'est quoi l'idée de répandre les bonnes nouvelles avant le budget officiel? Du temps de l'Alliance, il (Harper) avait dit des fuites d'un budget libéral que c'était scandaleux, voire même illégal! Dans le système parlementaire britannique, le budget doit être d'abord déposé en chambre. Comme pour les délits d'initiés à la Bourse, beaucoup de choses pourraient arriver d'ici au dépôt du budget.

Barrack Obama, avant d'être élu: la prison de Guantanamo sera fermé, la torture n'a pas sa raison d'être (les techniques de sauçages dans la bol de toilette pour faire parler un prisonnier).
Barrack Obama, le soir même de son investiture: les procès en cours à Guantanamo sont suspendu pour un an, le temps d'éclaircir tout ça, la prison sera fermée d'ici un an, et en plus, affirmation que les États-Unis ne sont pas un pays qui torture. Tiens, un politicien qui fait ce qu'il dit qu'il fait... et c'est tout à fait sensé en plus: les prisonniers de Guantanamo sont des prisonniers de guerre, mais comme même un prisonnier de guerre a des droits reconnus partout au monde, Bush a donc inventé un statut (combattant étrangé) afin de se soustraire à toute logique. Et ils ont tués Saddam (en faisant un "show" avec ça, afin que le bon peuple voit combien ils sont efficaces, parce que la torture, c'est mal pour les autres, mais pas pour nous. Après tout, c'est rien qu'des terroristes!

Pendant ce temps, le gouvernement canadian refuse toujours de rapatrier Omar Kadhr, qui aurait dû être rapatrié ici, et jugé comme enfant soldat (car il était mineur au moment des faits qui lui sont reprochés), encore selon les conventions reconnues partout dans le monde.

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