Un jour, quelqu'un m'a dit: "c'est l'fun ton travail, tu vois tout plein de choses partout".
Voici donc ce que j'ai fait depuis hier...
Après avoir roulé ce qu'il me restait à rouler, je suis arrivé à Denver vers midi. J'avais pris soin de déterminer vers quel relais de camion je poserais mes roues. Tiens, c'est la rue Quebec (je leur pardonne d'avoir omis l'accent!). Les québécois, du temps où nous étions encore les canadiens-français, ont vraiment laissé des traces partout en amérique. Je serais curieux de savoir à quel moment et pour quels raisons ce boulevard à reçu ce nom.
Le premier relais me donne le ti-coupon qui m'indique que si j'y reste, ça va me couter 12$ pour la nuit. En fait, c'est mon patron qui paye, mais quand même. Je me stationne, j'essaie de trouver une connection Internet à squatter, peine perdu. Je cherche avec mon atlas si un concessionnaire Harley ne serait pas dans les parages... non plus, ils sont un peu en retrait dans les banlieus!
Je vais donc à l'intérieur pour constater que "y'a rien qu'un TA pour ressembler à un autre TA!". Comme en prenant la sortie j'ai vu qu'un centre commercial était en construction de l'autre côté de la sortie, je me dis: belle place à aller! Après environ une heure, je quitte donc ce stationnement pour faire une ronde dans les environs. En sortant à l'intérieur de deux heures, le stationnement reste gratuit.
Je reprends donc la rue Quebec vers le sud. Une panoplie d'hotel la borde des deux côtés. Il faut mentionner que je ne suis pas si loin de l'aéroport, dixit la carte. Un regroupement commerciaux, sous le nom de Square Quebec, est sur la gauche. Tout est très récent, parfois pas tout à fait terminer. Plus j'avance, plus le nombre de voie diminue. Arrivé à une seule voie, je me dis que devant moi, ça ne peut qu'être résidentiel.
Je décide donc, au pif-o-mètre, de tourner à gauche, à la première intersection qui porte le nom de boulevard. Je roule un bout, puis une autre gauche sur une rue qui semble débouchée sur quelque chose. Wow, sur la droite, il y a un genre de parc, mais en fait ça ressemble à une plage sans eau. Oui oui, il y a filet de volleyball, troittoir, table à piquenique. Plein de gens prennent une marche dans le sable, en profitent pour jaser... il ne manque que l'eau!
Après une autre gauche lorsque devant moi il n'y a plus de possibilité d'avancement, je rejoins donc la rue Quebec afin de retourner d'où je viens. Je me rends donc au premier centre d'achat, celui qui n'est vraiment pas terminer. En fait, seul le cinéma et les trois grandes surfaces sont complétés. Comme j'ai toute ma cambuse à stationner, je dois chercher un endroit approprié. Avez-vous déjà remarqué que les nouveaux stationnements sont très étroits, avec le plus de terre-pleins possible? N'importe quel camionneur vous le dira! C'est très difficile parfois de se rendre là où nous allons livrer, alors que dire de se stationner pour aller magasiner?
Évidemment, l'endroit le plus facile serait près des quais de déchargement. Dans ce cas-ci, c'est tout juste si il y a de la places pour un camion par porte... et si tout le monde arrive en même temps, comme c'est si souvent le cas? Encore au pif-o-mètre, je sonde les entrées pour automobiles, puis je trouve enfin (c'était l'avant-dernière entrée!) celle où je sent que "ça va aller". Reste à me poser quelque part. Impossible d'utiliser une dizaine d'espace pour auto en sens contraire, les terre-pleins me bloquent l'accès. À certains endroit, je vois des traces de bouts, ainsi qu'un méchant trou, qui indique que quelqu'un a eu moins de scrupule que moi et est reparti avec le gazon! Maudit camionneur!!!
Alors que j'allais me décourager et changer d'idée, je tourne sur ma gauche et voilà, deux belles rangées de stationnements automobiles qui bordent la voie principale. Je me tasse sur un des côtés, et me voici en mode magasinage.
Un téléphone à la maison, et ma Caro me donne sa liste d'achat: - tsé la crème là, bon ben aux États, il y a de quoi dedans que celle ici n'a pas, alors elle est meilleure... j'en veux deux bouteilles! - Ah? ça doit être cancérigène ou quelques choses dans le genre... nous, on n'en utilise plus!!! - Pis du papieur à dépliant, moins chère que celui à photo. - Je vais voir ce que je peux faire.
Le premier magasin où je pose les pieds est Bass Pro Shops www.basspro.com On pourrait qualifier cette chaine de Club Presse de la pêche et chasse (c'est plus difficile à dire que chasse et pêche hein?). Immense. En même temps presque un musée. Des animaux empaillés trônent un peu partout dans le magasin, un bassin d'eau avec des immenses poissons que je n'ai jamais vu (bon, pas difficile, je ne pêche pas!), etc, et ce sans fin. Beaucoup de vêtements, tout ce que vous pouvez imaginer, et même plus, en couleur camouflage, y compris des meubles "normaux", des meubles de camp en bois rond, tout ce qu'il faut pour la pêche, la chasse, le camping, incluant les bateaux, les quads, un restaurant et un café. J'avais presque le goût de r'virer pêcheur et/ou chasseur, mais assurément le goût de sacrer mon camp dans l'bois en camping!
Ensuite, une visite au Circuit City. Imaginer un Future Shop avec moins de bonnes affaires dedans... il ne resterait plus grand chose. C'est ça un Circuit City. http://www.circuitcity.com/ccd/home.do Ah c'est vrai, ils ont acheté nos défunts Radio Chaque! Au moins, à La Source, il y a encore beaucoup de produits. Comme c'est en plein le genre de magasin qui me met l'feu, je cherche rapidement le coin des papiers, et comme je le croyais, c'est à peine si ils en ont, alors encore moins celui spécifique que nous cherchons.
Je vais donc chez Target (qui ont acheté La Baie et Zellers récemment) pour y faire mon Métro. Deux sacs de pommes, un sac de carottes, un bloc de fromage, et deux bouteilles de tite crème pour les piqures de bebittes. Pardon madame? Non, pas trop pesant les sacs, je m'en retourne au camion... qui s'est passablement éloigné. À chaque magasin, immense lui-même, je me suis éloigné de mon profit. J'ai donc toute une marche, pour ne pas dire un marathon, pour rejoindre mon camion. En plus j'ai faim... un regard au coupon de la caisse: 18 h 00 (heure des montagnes). Ça fait 20 h oo, heure de mon estomac, je peux bien avoir faim!
Vite, au Sapp Bros, pour un bon souper. La salade Santa Fe s'est fait attendre, le poulet devait courrir dehors. Mais ça en a valu le coût!
Voilà, c'est un genre de conception de "voir plein de choses"... Encore faut-il pouvoir stationner le mastodonte qui me sert de maison!
Et demain matin, j'effectue mes livraisons et je repars vers d'autres aventures. J'ai bien hâte de voir vers quel côté je vais me diriger.
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Il y a 12 heures
1 commentaire:
J ai lit ton petit récit a sarah et reponse de ta fille il est donc ben drole mon papa et pourquoi il achete encore des pommes ! ! !
merci pour la creme nous on quitte pour les cours de peinture !
Caro & Sarah xxxxx
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