29 avril 2008
En caravane, allons à la cabane…
Le Québec produit, si ma mémoire m’est fidèle, plus de 80% (si ce n’est pas plus de 90%) de tout le sirop d’érable de toute la terre. Il y en a bien un peu aux États-Unis, dans le Vermont et New York, mais semble t’il que ce ne soit pas beaucoup.
Dimanche dernier, c’était donc la traditionnelle visite à l’érablière Au petit bois, propriété de M. Vincent, une vieille connaissance de Méo, le beau-père. Comme nous ne faisons rien près de chez nous, cette érablière est situé à Saint-Stanislas-de-Kostka (hein? C’est où ça?). Ce village est situé au sud du sud de Valleyfield. Un peu plus, et il y a une douane à franchir. Je vous dis, nous sommes dans le plus austral Québec possible (à un ou deux village près).
Pourquoi aller si loin? En plus d’appartenir à une connaissance de la famille, on y mange merveilleusement bien, et merveilleusement à volonté en plus.
Nous nous sommes donc réunis, enfin ceux pour qui la tradition a une certaine importance, moi, Caro et Sarah, Méo et Sophie, ainsi que Dora, Lorena, Allan, Brandon et Denise. Véro ayant des travaux scolaire à compléter, elle n’a pas pu être présente.
Comme d’habitude, ce fut très bon, abondant et Dora a mangé comme une défoncée. Incroyable comme, étant si petite, elle peut engouffrer de la nourriture. Et c’est encore pire lorsque c’est de la cabane à sucre. Même l’an passé, enceinte jusqu’aux oreilles et tout fraichement débarquée, ne sachant en rien ce qu’elle mangeait, elle s’en était donné à cœur joie!
Et cette année, il y a eu une deuxième partie : Méo voulait aller voir son ami André, le fumeur de poisson. Nous nous sommes donc suivi jusqu’à Saint-Anicet, sur le bord du lac Saint-François. Arrivé à la boutique, il nous a expliqué que le poisson qu’il nous a vendu, il l’avait pêché lui-même il y a peu de temps. On ne peut plus frais, on ne peut plus délicieux! Miam… Une autre adresse à conserver.
Puis, ce fut le retour au camion. Nous avions amené Brandon avec nous. Sarah et lui n’ont pas arrêté de s’amuser ensemble tout au long de la balade. Ensuite, Brandon est monté à bord du camion. Il était bien intrigué de voir que j’y avais un lit, un « frigo », une table, des armoires. Il était aussi bien surpris de savoir que je n’emmenais pas Caro ni Sarah avec moi, et qu’en plus je partais pour toute la semaine… Ah les mystères du métier de camionneur! En plus vu du haut d’un petit bonhomme de cinq ans.
Pour moi, ce fut le moment de partir travailler. Pour Caro, elle retourna à Montréal, chez son père, pour y laisser Brandon. Nous pouvons affirmer que ce fut une excellente journée!
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