26 mars 2013

Le bon temps est fini!

Me voici ce matin prêt à repartir. J'ai envoyé mon message au bureau vers huit heure trente. En attendant la réponse, nous avons enlevé de la neige devant la maison, Caro et moi. Le gars de la laveuse (plutôt le réparateur des électros envoyé par la compagnie) est passé. Lui au moins est efficace! Ensuite, je suis allé m'étendre. Ça fait deux jours que j'ai l'impression de ne pas avoir vraiment dormi de la nuit. Alors un petit plus fera du bien, me suis-je dit. C'est évidemment à ce moment que Anna a envoyé ses deux messages. Bon, reste que j'ai eu un petit repos qui m'a fait le plus grand bien.

Au moment de partir, ça n'a pas été une synécure! La glace ayant été plutôt molle, les roues s'étaient creusées assez profondément. Et comme mes roues arrières n'ont que peu de traction, ça ne sortait pas! J'ai donc manœuvré de mon mieux, mais peine perdu. Caro, qui sans doute l'avais vu venir, est ressortie de la maison et est venu mettre du sable sous les roues. Et encore une fois, ça n'a pas été facile, mais j'ai réussi! Merci à Caro.

Je me suis donc rendu à l'usine de Joliette pour y ramasser ma remorque. Allons-y avec la tradition pour un Lebanon, TN. Daniel était à accrocher sa remorque alors que j'arrivais.

Je ne suis rendu à l'expédition. Avant de rentrer, un sympathique vieil employé m'a jasé en long et en large de mon camion. Et comme je n'ai pas trop de misère à jaser...

À l'intérieur, la toujours charmante Martine m'a donné mes papiers en échangeant quelques mots. Puis je suis reparti vers les remorques chargées. J'ai trouvé la mienne et je l'ai accroché. J'ai du l'avancer un peu pour les vérifications d'usage car avec la fonte des neiges, il y avait beaucoup d'eau à l'arrière. Ensuite, le temps de mettre de l'ordre dans les papiers, et c'était déjà le temps de partir.

Je commence à avoir faim, mais je décide de passer par la 158. Ça signifie que j'en ai pour une bonne heure avant de pouvoir m'arrêter au Pétro-Canada de Laval. Un peu loin, mais ça devrait aller...

Ça se passe bien sur la route. La balance de Laval est ouverte, et ils sont dehors à vérifier scrupuleusement. C'est donc plus long à chaque camion. Finalement, celui juste avant moi se fait sortir de la ligne... Je suis chanceux! Ou tellement honnête... Je poursuis donc jusqu'à Laval pour la pause dîner.

Je repars ensuite pour retrouver la 40, puis entrer en Ontario. Je commence à ressentir la fatigue, alors je pense à m'arrêter pour faire une sieste. J'entre au ONroute de Ingleside dans ce but. Mais après la visite aux toilettes et avoir parler avec Sarah, puis Louis au téléphone, voilà que la fatigue est passée. Enfin, au moins pour un bout...

Je repars donc pour un court bout de route. Arrive rapidement le ONroute de Napanee, où je m'arrête pour souper.

Ensuite, encore un court bout pour un arrêt à la halte de Clarington. Je suis maintenant prêt à attaquer Toronto.

Ça se passera très bien. Et à vingt-deux heures, je me stationnais à Milton, ON pour la nuit.

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