Pendant la fin de semaine, en fait, vendredi, Martin m'a appelé pour que je sauve la compagnie. Lire: défaire mes plans de partir dimanche pour partir samedi. Il lui restait deux voyages à placer, et plus beaucoup de chauffeurs disponible. Il était impossible de partir tard, alors avoir accepté, il aurait fallu que je parte avant que Carolle et Sarah soit de retour de Jonquière. J'ai tout de même pensé un peu, mais cette fois, j'ai refusé. Et comme j'ai accepté souvent depuis Noël, disons que j'en étais très à l'aise.
J'ai ensuite attendu afin de savoir où j'irais dimanche, comme prévu à l'origine. La journée de samedi passa. J'ai envoyé IN message afin de savoir vers la fin de la journée. Martin me dit alors que les Lebanon serait chargé tard. Et qu'en fait, seulement les trois premiers étaient déjà prévu. Et j'étais en ligne pour le cinquième! Au moins, j'étais assuré de partir dimanche, car il avait un autre voyage pour le Texas dont la livraison était variable. Je l'avoue, je souhaitais presque que ça foire! J'aurais ma réponse dimanche.
Ce matin, dimanche, les heures passèrent et les informations n'arrivaient toujours pas. À tel point que juste avant midi, je me réinformai car je devais bien savoir un jour où je m'en allais. Ou si ça irais à lundi, ce qui ne m'aurais pas déplu. Martin me répondit que Marc-André m'enverrait mes infos aussitôt que mon Lebanon serait prêt.
Ce qui arriva peu après treize heures. Je pouvais donc partir... Enfin, j'aurais bien aimé. La glace de la cour ayant fondu, je patinais sur place. J'ai donc dû user de mes techniques de conduites hivernales... Et de l'aide de Carolle (merci!) qui a mis du sel et du sable jusqu'à ce que j'arrive à retrouver le mordant. J'ai fini par réussir! Je pouvais enfin réellement partir.
Je me suis donc rendu à l'usine de pneus de Joliette afin de récupérer ma remorque. Après m'être enregistré à la barrière, je me suis rendu au bureau de l'expédition. Mohamed me remis les papiers de mon chargement. Je suis retourné au camion pour aller accrocher ma remorque. Pas difficile à trouver, c'était la seule TJB restante!
Ensuite, j'ai rempli tous les papiers requis par ma compagnie, les douanes, et les transports. On a parfois l'impression que ça ne finit plus. Finalement, je suis retourné à la barrière pour inspection finale et autorisation de quitter les lieux. Ouf...
Une poire en main, je suis parti cette fois-ci par l'autoroute 31. Je devais en effet me rendre à notre cour de Montréal-Est pour y laisser mon enveloppe de la semaine passée, afin qu'elle finisse par rejoindre Jolie Julie.
Ensuite, la traversée de Montréal pouvait commencer. Et en ce jour de fin de semaine, ça s'est bien passé. La prochaine pause fut donc au J Volant de Lancaster, ON, pour y faire le plein de DEF ainsi que de souper.
Ça ne surprendra personne, mais le stationnement de ce relais est des plus mal fait. Mais bon, c'est dans la culture de la maison... Trop petit et mal fait. C'était le cas à l'ancien de Vaudreuil, QC. Et celui-ci qui le remplace est pire, bien sur! Mais il y a quand même énormément de compagnie qui s'y arrêtent, même si en me fiant à notre tableau maison, le diesel y est très cher. Mais bon, à chacun ses qualités...
Je suis réparti ensuite pour de bon. La 401 m'attendait! Le soleil se coucha progressivement après mon départ. Ça allait bon train. Arriva le ONroute de Napanee, ON. Je m'y suis arrêté pour un café et un muffin. La fille me donne un verre pour le concours, au Tim. Hé ben, j'ai gagné! Un café, mais c'est déjà ça! Je serais ben surpris de gagner autre chose qu'un café ou une pâtisserie un jour...
Tout heureux d'être content, je repars. Des fois, ça ne prend pas grand chose! La route est belle, et sèche. Tout va pour le mieux. Je continue donc jusqu'à Clarington, ON, à la halte juste avant Toronto. Juste avant d'y arriver, je me fais passer par un de nos camion "comme si j'étais arrêté". Le camion entre lui aussi à la halte. Alors que je marche pour me rendre à l'intérieur, il repart déjà. J'apprendrai quelques minutes plus tard, merci à la technologie, que c'était Mathieu.
Une fois soulagé, je repars. Toronto sera passée ce soir, à ma propre surprise! Lorsque je pars au mieux de mon horaire, ça me prend tout pour la traverser et aller me coucher à Milton ou un peu plus loin... Et cette fois-ci, en ayant parti après dîner, environ quatre heures plus tard sur mon horaire habituel, je me rendrai! Hé ben...
À mon arrivée, il y avait quelques places disponible. J'en ai choisi une et m'y suis stationné. Ouf! Très bonne journée...
La Nouvelle Place de Steve Proulx
Il y a 2 heures
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