13 janvier 2008

Le début de 2008

Après mon congé de fin d'année, au cours duquel j'ai bien profité du repos... malgré qu'à bien y penser, nous en avons fêté un bon coup cette année, beaucoup plus que depuis bien des années! Donc, où en étais-je?

Après le Pow Wow annuel du Jour de l'An, je m'étais avancé pour repartir dès le deux janvier, vu que c'était un mercredi, car en temps normal, "jamais avant le trois"... Cette année, je fus assigné pour aller à Dolbeau. Il faisait si froid ces jours-là, je n'avais pas vu ça depuis mes années de motoneiges. À Dolbeau, le soir vers 22 heures, en descendant du camion, mon manteau de nylon (genre équipe de hockey) a figé et s'est mis à "casser" à chacun de mes mouvements! Je suis revenu jusqu'à La Tuque. Ce soir-là, mon camion, moteur tournant, a eu toute la misère du monde à me tenir au chaud la nuit.

À mon réveil, j'avais un message texte de mon patron sur mon téléphone. M'étant couché tard, mon réveil était prévu pour dépasser 9 heures (ce qui n'est pas dans mes habitudes). Je téléphone donc au bureau. On m'assigne un autre Dolbeau. Wou hou, me voilà devenu temporairement chauffeur régional! Ben, j'aime ça!!!

Évidemment, à mon arrivée à notre cours de Montréal-Est, on me donne un livraison pour "en passant", à Joliette. Téléphone à mes amours, nous pourrons possiblement souper ensemble aux Galeries Joliette. Il faut toujours garder une porte de sortie dans le monde du camion, parce que la loi de Murphy est notre pain quotidien...

Ce client de Joliette est quand même assez vite sur ses patins, mais le ralentissement vient du ramassage que le chauffeur doit faire des morceaux de madriers qui retiennent le chargement. Ceux-ci sont trop cloués avec des clous dont la tête casse à les regarder. Et comme le client suivant est pour des rouleaux de papiers, il faut un plancher impeccable côté clous.

Affamé, je finis par m'en sortir. Je me rends sur le stationnement du centre d'achat, bordélique et mal déneigé, et encore sur le lendemain de Jour des Boites (crime, plus de 15 jours plus tard, c'est encore la folie dans les commerces!). Après un appel, je sais où je pourrai rejoindre mes amours. Et c'est Tiki-Ming qui comblera mon bedon. Sarah fait un peu beaucoup des siennes, alors nous concluons que l'idée n'aura pas eu l'effet de bonheur escompté. Agréable quand même.

Je reprends la route en début de soirée pour me rendre le plus loin possible au cour de cette soirée, car je dois être arrivé de tôt matin demain à l'usine de Dolbeau. La Gaffe, qui lui se redait à La Tuque, me rejoint à Bertier, afin que nous faisions un bout ensemble. Nous nous rendons jusqu'à Saint-Boniface afin d'y faire le plein, parce que les camions ont anormalement soif lorsque la température est aussi froide!

De retour sur la route, nous nous rendons jusqu'à La Tuque, où La Gaffe fera un somme avant d'aller chercher sa remorque demain matin. De mon côté, je poursuis "le plus loin possible", ce qui donne jusqu'à Lac Bouchette. Peu avant d'y arrive, la température se réchauffe et il se met à neiger. Beau temps pour s'arrêter donc!

Le lendemain, réveil très tôt afin d'arriver à Dolbeau avant que le bureau n'ouvre. Comme je me suis réveillé vraiment tôt, probablement parce que mon voisin de camion est parti juste avant, j'ai le temps d'arrêter chez l'oncle Tim de Saint-Félicien pour déjeuner. Ils sont en manque de pains blancs, le "paintier n'étant pas passé ce matin" (parole de l'employée en service). J'ai trouvé ça rigolo, parce qu'on disait ça quand j'étais jeune... Mais comme je mange un bagel, ça ne me touche pas vraiment.

Puis, hop à l'usine pour échanger ma remorque contre une chargée. C'est l'fun, je n'aurais jamais cru que dans une si petite compagnie (la nôtre), j'aurais pu un jour effectuer du "pinne-dépinne"! Très rapide pour le chauffeur. Après un message au répartiteur, me voici sur la route du retour.

Juste assez trop loin pour prendre le raccourci par les terres, je reçois un appel qui me donne la suite des choses: je vais chez moi avec le camion et la remorque, et je dois aller livrer dimanche après-midi chez le client en Pennsylvannie. Ce sera en souvenir du bon vieux temps...

*****

Après une journée chez moi, je me fais envoyer les papiers de douane près de chez moi (un jour, j'aurai un télécopieur) et je pars. Plus tard, je me rends compte que je dois passer via Lacolle/Champlain!!! Hoouuu en souvenir du bon vieux temps! Je me dis que je pourrai voir la nouvelle installation de Champlain, ouverte à l'été dernier je crois.

Je me rends tout d'abord chez Freddy, mais malheureusement, il n'y a tristement aucun camion sur le stationnement. Impossible donc d'y croiser de vieille connaissance! C'est samedi après tout... Je mange un bon souper avant d'aller faire le plein à la dernière sortie québécoise. En repartant, je sors de la mauvaise façon et je dois donc repartir vers le nord pour aller faire un demi-tour à la première sortie.

Je reviens donc vers le poste douanier. La route réservée au camion est maintenant déviée pour contourner l'ancien bâtiment. Un assez grand détour débouche sur une multitude de voies réservées entièrement aux camions. Et en plus, une bonne dizaine de guérite se dresse devant moi. Le CBP américain a fait ses devoirs. Chapeau à eux.

Je me suis rendu ensuite jusqu'à Wilton (encore des souvenirs... comme la belle Charlie) pour y établir mon quartier de nuit. Mais comme il me restait un bon bout, la nuit fut courte avant le départ.

Pour me sauver des péages et du New Jersey, je me suis créé une route à la mode de chez nous. Avec un rendez-vous pour midi, je suis arrivé chez mon client peu après onze heures. Deux heures plus tard, j'étais vide, et peu de temps plus tard, j'étais stationné pour le reste de la journée dans un mini-relais qui me fournit la connection Internet gratuite.

Le lendemain matin, j'arrive chez mon client pour y charger du papier à recycler. Tout se passe bien, avec une bonne procédure et des employés sympathiques. Ça m'a changer énormément des "cours à scrap" d'automobiles de mon temps de "plate-forme"! Ce n'est pas parce qu'il s'agit de déchets qu'on doit être traité comme d'la "scrap" nous-même!

Dès mon retour, j'échange ma remorque contre une pleine à destination de Plano, IL, ce qui complètera ma semaine.

À mon retour, notre garage a réassembler mon frein-moteur. Après les problèmes des dernières semaines de l'an dernier, ça fait du bien et ça me redonne de la confiance en mon si bon Mercedez.

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