Hier soir tard, j'ai fini par entrer au bureau. J'ai commencé par aller livrer mon propre voyage à Saint-Hyacinthe...
Petite parenthèse: je le savais pourtant, mais au moment de chercher Saint-Hyacinthe dans mon ordinateur (pour la rue bien sur, je savais quand même où se situe la ville!), j'ai indiqué Ste-Hyacinthe, persuadé que Hyacinthe était une fille. Bon, ça fait une couple d'année que je n'ai pas croisé quelqu'un nommé Hyacinthe, alors je ne savais plus... Ensuite, j'essaie avec Sainte écrit tout au long, parce que comme dirait Sylvie Fréchette: un ordinateur, ça s'trompe pas! Je me suis en effet rendu compte récemment que certains villages étaient indiqués par St ou Ste, tandis que d'autres le sont par Saint ou Sainte. Pire encore, j'ai trouvé Saint-Hyacinthe, mais St-Hyacinthe Airport?!? Les deux façons!
J'arrive donc chez mon client, une entreprise de céréales et farines au sens large des termes. Je me stationne au milieu de la cours, si restreinte. Je vais pour voir quelqu'un à la réception. L'un des employés affairés au chargement de leur camion de livraison vient me voir. Lorsqu'il voit que j'ai un plein camion pour lui, il m'envoie plutôt dans un entrepôt un peu plus loin sur la même rue. J'y étais déjà allé pour un autre client.
En arrivant, je vais voir, encore là, quelqu'un de la réception. L'homme cherche son adresse sur la facture. Ce n'était pas trop évident. Je lui montre en disant: c'est pour eux autres, mais ils m'ont dit que "pour un voyage plein, t'amène ça là-bas"... fa que me v'là! Il me regarde en souriant: "Eux autres, ils ne veulent pas TROP travailler..." puis me désignent une porte. Il ajoute: "Présentement, on est dans l'jus, ça va être un peu long... environ 45 minutes!" Hmmm, en dessous d'une heure pour une livraison, c'est assez exceptionnel! Je ne lui ai pas dit, tout d'un coup que ça lui aurait tenté de prendre son temps. La "norme de l'industrie" pour le délais de livraison est de deux heures; bien souvent, ce n'est qu'après ce temps que le temps d'attente est payé.
Une fois vide, je suis dirigé vers la compagnie qui va chercher nos voyages au Lac Saint-Jean pour y laisser ma remorque vide, aux limites d'Anjou. Ensuite, puisque je suis là, on me donne la mission de ramener la remorque d'un client sur le boulevard du Tricentenaire de Montréal (à l'extrême est de l'Ile) vers notre cours de Lachine. Ouf! Il est peu avant 17 heures avant mon arrivée chez le client, alors pour moi ça signifie Bonjour le bouchon...
Et effectivement, le boulevard Métropolitain est bloqué (en permanence!) entre les deux 15! J'en profite pour utiliser la pseudo-voie de service afin de gagner du temps. Avec toutes les lumières que j'ai fait, je me demande si j'ai vraiment avancé plus rapidement, mais il y a toujours au moins l'effet psychologique qui me fait une petite joie.
Dans notre cours de Lachine, j'y dépose la remorque chargée, j'y constate qu'on a ENCORE une nouvelle remorque (toute blanche sans le lettrage de la compagnie) et j'accroche la remorque qu'on m'a attribué pour finalement aller chercher un dernier chargement à Laval.
Une fois sur place, je constate que l'endroit est très exigue. J'ai de la misère à enfiler dans le chemin qui mène à l'arrière de la bâtisse, j'ai peine à tourner au coin arrière pour poursuivre mon chemin (c'était vraiment limite, ne manquait plus que j'ai besoin d'avancer mes essieux de remorque au maximum!) et pour finir, c'est assez serré pour reculer au quai de chargement pour cause de palettes en quantité industriel déposée jusqu'à l'extrême limite possible en avant des quais! Quand on dit: fucker le chien, c'est mon tour cette fois-là!
Arriver à l'intérieur, je dis à l'employé que j'espère qu'il sait plus que moi ce que je viens chercher (ça c'est quelque chose de pas trop professionnel, mais quand le bureau est fermé, on fait ce qu'on peut!). Je lui précise qu'il serait bien surprenant que ça ne soit pas destiné aux États-Unis. Ça tombe bien, il a un voyage pour Trans-West destiné en Ontario (surprenant mais bon, je ne connais pas vraiment leur vie!) et un pour le Texas avec un fournisseur dont on tire une certaine portion de nos voyages. Je me dis qu'un jour, peut-être que Sophie sera la chanceuse qui viendra chercher ce chargement ;) et je prends l'autre. C'est en fait un demi-chargement. Une fois arrivé à l'étape de l'impression des papiers, c'est moi le chanceux qui est là lorsque l'imprimante décide de bouffer une feuille! Le gars fait bien ce qu'il peut, mais je crois que l'informatique n'est pas sa branche forte. Finalement, après une éternité qui en fait a du n'être que quelques minutes, il effectue une réimpression et, signe ici, pèse fort, etc, et me voilà parti!
Je me rends au "méga" Ultramar sur le boulevard Dagenais pour y trouver un souper et relaxer un peu. Je finis par rentrer au bureau vers 22h30, bien content que c'est journée soit terminé.
Le lendemain, à mon réveil, j'allume mon téléphone et un message texte entre presqu'aussitôt: mes amours sont presque arrivé! Déjà! Ça ne devait pas leur tenter de dormir! En fait, ça leur tentait de me faire un plaisir et de mettre de la joie dans mon coeur. Réussi!
Ah, et pourquoi ce titre? Hihi, moi pis ma grand yeule hein???
Après un bon déjeuner chez Francine (nom officiel: Restaurant F. Bourdeau) où tous les employés sont toujours bien contents de nous revoir, me voici de retour au garage. J'amène Jean-Pierre voir la fuite d'antigel. Elle coule vraiment, tous les environs de la fuite sont jaune! Peu après, Jocelyn arrive et constate. Un appel confirme que la réparation, sous garantie (on est chanceux, ça achève!), sera effectué directement chez Détroit Diesel à Lachine (Mercedes pour camion, ça leur appartient). Ça semble bien n'être que le joint d'étanchéité, mais comme m'a dit René, l'aviseur que j'ai rencontré chez DD, c'est sur qu'une fois les mains dedans, on voit plus ce qui en est.
C'est un travail qui, au mieux, devrait prendre un peu plus d'une journée. Il y a donc une mince chance que je reparte avec mon propre camion dès samedi. En vérité, je préfèrerais ça ainsi. Par contre, j'ai paré à l'évantualité où j'aurais à prendre le camion bouche-trou pour une semaine. Chanceux, c'est aussi un Western Star! Par contre, dépendamment des surprises possibles, ça pourrait être plus long.
Et cette semaine, je dois partir tôt car nous avons une méga-fête samedi pour la jolie Lorena, ma nièce qui aura quinze ans. Sinon, je préférerais attendre mon camion... ça ne ferait qu'on long congé!
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1 commentaire:
Continue de parler de tes journées!! C'est intéressant et ça me permet de me donner une petite idée du train de vie qui m'attend!!!! Oui, oui.. bientôt ce sera moi qui viendra chercher les vans de trans-west :D
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