11 février 2011

Mise au point FAST - CTPAT


Étant donné les élucubrations répandues ailleurs, il est de bon usage de faire une mise au point.

J’ai dit dans un message précédant qu’AUCUNE raison concernant le chargement ne peut remettre en cause la carte EXPRESS/FAST d’un chauffeur. En effet, cette carte est une carte d’identité pour le chauffeur, sans plus. Il faut évidemment pour l’obtenir être plus blanc que blanc, mais sinon, reste que ce n’est qu’une carte d’identité qui, si elle nous est accordé, sous-entends que l’on a respecté, jusqu’à ce jour, les normes et règlements de la douane américaine (principalement), ainsi que la douane canadienne.

Parmi les raisons qui pourraient voir les autorités nous retirer notre carte FAST, il y a de faire une fausse déclaration au sujet de nos bagages (ou contenu personnel du camion), ou enfreindre d’autres règlements, comme celui de transporter de l’alcool aux États-Unis. Comme me disait la dame, lors d’un achat à la boutique hors-taxe américaine, nous sommes toujours en sol américain pour la distance qui reste avant d’entrer au Canada. Il serait donc possible d’être vérifier dans ce court bout de chemin, et le cas échéant se faire retirer ladite carte sur le champ.

Pour la compagnie, il y a le programme C-TPAT, qui joue un peu le même rôle. Pour être accréditer, la compagnie doit mettre en place diverses mesures afin d’assurer que ce qui entre dans une remorque n’est que ce que le client expédie. Ceci vaut tout autant pour la compagnie de transport que pour les clients. Chez certains clients où l’on entrait « comme dans une grange », des barrières, voire des cages dans certains cas, ont été installé. Impossible de déambuler dans l’entrepôt sans escorte.

Chez TJB, pour y entrer, un chauffeur se verra remettre une pastille à puce codée et identifiée à son nom. La puce sera codé différemment selon les accès possibles de tous et chacun. Les chauffeurs, les mécaniciens et le personnel de bureau ont chacun une codification différente, selon les endroits où leur travail leur donne accès. Par exemple, les chauffeurs n’ont pas accès au bureau ou au garage, mais ont accès aux aires communes (entrées, cuisine, salon), au lave-camion et à l’entrepôt. Un visiteur devra de son côté remplir un registre à son arrivée et au départ. Il est donc possible de retracer « qui a fait quoi »!

Tout ce système est sujet à revérification aux trois ans. C’était ce moment à la fin de janvier dernier. Un matin que j’étais au bureau, tout le personnel s’était mis belles et beaux, et tous étaient fébriles. Spécialement Mathiew, à qui il revenait de faire faire le tour du propriétaire aux deux inspectrices.

Lors de ma deuxième visite au garage en autant de fin de semaine, je me suis donc informé de l’état des lieux, étant donné ladite rumeur que je croyais tout à fait non-fondée. Et comment! Mathiew me confirma que c’était bien une simple visite de routine. Les deux dames sont reparties en nous laissant un pointage parfait (aucune recommandation ou point à améliorer). La précédente visite, au moment de la mise en place du système, nouveau pour tout le monde, avait laissé pas moins de trente-deux points à améliorer!

J’étais donc rassuré. Et beaucoup plus sur mon ancien ami que sur ma compagnie, ben évidemment…

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Pense que ces notre année de ménage dans nos connaissance sur le coup sa fais chier mais apres on ce rend compte que sa fait du bien que ce genre de personne nous prenne ben du jus .

bonne journée je t'aime xoxoxo

caro