6 mars 2007

Les joies de Laredo.

Bon, me voici à Laredo. En fait, je sui s ici depuis trop longtemps. Avoir su, j'aurais amener ma moto avec moi. J'aurais dû demande hier si le concessionnaire en avait en location... zut.

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Mardi dernier, j'avais demandé à partir pour "après souper" vu que Caro avait besoin de l'auto tant en avant-midi qu'en après-midi. Je préférais donc jouer de prudence en y allant pour le début de soirée. De plus, le mercredi matin, Caro a son cours de peinture sur bois, alors en fait mardi soir était la seule possibilité!!!

Joe le dispatch (c'est comme ça qu'il veut qu'on l'appelle!), notre nouveau répartiteur côté départ m'avise donc mardi en début d'après-midi que j'irai au Texas avec deux livraisons! Je suis surpris un peu car je pars avec un voyage de ce genre livrable le vendredi dès le mardi matin (en sous-entendant que Texas = Dallas/Fort Worth). Je me mets à marmonner en me disant que j'aurai, encore une fois, à pédaler à fond pour compenser le manque de temps. Ouf, j'ai déjà chaud!

Plus tard, au moment d'avoir tous les détails, j'apprend que la première livraison sera à Greenville, TX (juste un peu avant d'arriver à Dallas) pour le vendredi à 16 heures, et l'autre pour Laredo, TX pour le lundi matin. Ah! Mon genre de voyage Pout! Pout! tranquillement pas vite... Je dépompe aussitôt.

Vendredi donc, je livre mon premier rouleau de carton à mon premier client. Et me voici reparti vers le sud. Samedi vers 16h 30 je mets les pieds à Laredo, au Pilot très exactement. Je pars aussitôt à la recherche d'une connexion Internet. Je la trouve à la halte routière juste au nord de la ville. Au Texas, toutes les haltes routières fournissent un accès gratuit à Internet. J'espère que Charest avait inclus ce point dans ses PPP-pour-ses-ti-amis pour nos futures nouvelles haltes routières ultra-moderne à venir (un vieux deux qu'il y a juste WcDo (comme dans l'état de New York) qui aura les moyens et le désir de s'embarquer dans un tel projet!).

Vendredi et samedi ont été deux journées où le kilométrage parcouru fut fort raisonnable. Pour la fin de mon samedi, je me suis installé en mode relaxation. Dimanche, j'ai fait une vrai journée de prenage de beigne. J'ai quitté mon stationnement pour une seul raison: aller souper au Freaking J. Vivement la fin de la construction du TA juste en face. J'imagine qu'au nombre de fois où je met les pieds ici, quand je reviendrai, ce sera terminé. À ce moment, je ne voulais pas m'aventurer en ville avec ma remorque. C'est là que je me suis mis à envier mon amie Sandra, qui, elle, peut laisser sa remorque et partir seulement avec son camion pour visiter. Il va falloir que je lui demande quelques bonnes adresses... Y aurait-il des avantages à la conduite en équipe?

Dimanche soir, avant d'aller au lit, j'ai pris quelques minutes pour composer un texte à ma tendre Caro. En effet, lundi matin, cela ferait maintenant 5 ans que notre rencontre amoureuse était officiellement scellée. Wow. Je suis toujours aussi amoureux, même plus je crois. Nous formons une belle famille avec notre belle Sarah. Je savais qu'elle serait touché en lisant mon petit mot à son réveil. Loin des yeux, mais si près dans nos coeurs.

Lundi matin, tout heureux d'être content, je me rends donc chez mon client. À mon arrivée, je constate que la barrière n'est pas ouverte et que tous les camions attendent pour entrée. Je vais donc me stationner "où je peux" et m'approche à pied de ladite barrière. Tous les chauffeurs (et une chauffeure (Sandra, est-ce qu'on dit chauffeure? ah oui, conducteur et conductrice, mais chauffeur et chauffeure... merci) faisait le pied de grue devant la grille. Un moment donné, alors qu'il se faisait un peu tard, un homme est arrivé pour ouvrir la grille du zoo. Tous les chauffeurs se sont lancé sur lui pour donner leurs papiers et recevoir leur numéro de quai. Un zouf-nerveux a même ouvert la barrière à sa place! Celui-là était tellement nerveux de retourner chez lui. Ah misère!

Au moment où j'avais mis mon diner à chauffer, une dame arrive en auto pour nous offrir des... Tacos je crois. Zut, avoir su! À voir ceux qui en ont mangé, ils avaient l'air très bon en plus. Moi qui meurt pour manger "local"... C'est ça aussi quand tu choisis de ne pas avoir de four micro-onde!

Un peu avant midi, j'ai téléphoné au bureau en me disant que c'en était presque louche que eux ne m'aient pas déjà contacté. C'est que mon voyage de retour était à Laredo, mais seulement pour mardi en après-midi! Ah bon... Bonne nouvelle, c'est à deux rues de ma livraison. Mauvaise nouvelle, c'est pour dans 24 heures!

Lundi après-midi, je suis donc allez magasiner. En me rendant un peu plus en ville, j'ai vu un centre commercial où j'ai pu stationner mon mastodonte, en arrière. J'en ai profité pour aller perdre mon temps chez Best Buy, où tout bon gars peu perdre sont temps pendant longtemps. Le vendeur d'écran géant voulait m'en vendre une à tout prix. Si ça te fait rien, quand je serai prêt, je vais la prendre à Joliette (achat local)! J'ai aussi constaté que les radios d'autos Rockford-Fosgate coutaient environ le double des Alpine, déjà pas de la camelote. Par contre, avec leur système super-extra-méga-cool, je n'ai pas réussi à entendre ce que ça a dans le ventre! Ben bon...

Plus loin, je suis allé prendre connaissance de l'avancée technologique des web-cams. Un monde en comparaison avec celle que nous avons à la maison, pourtant pas si vieille. Un oeil aussi sur les casques d'écoute avec micro. Parce que nous avons parler ensemble moi et Sarah, et bien qu'elle ne pouvait pas me voir, elle savait que je la voyais, et elle en fut tellement heureuse que nous nous devons de lui faire ce petit bonheur plus souvent.

Par la suite, j'ai parlé avec Grenouille, qui lui avait livré à Odessa, TX, mais qui n'avait pas non plus de retour à ce moment là. Ensuite, je suis allé faire une épicerie chez HEB, une compagnie originaire du Texas si j'ai bien compris. Il fallait bien que je regarnisse le frigo, car en arrivant ici je manquais déjà de nourriture.

Ce midi, mon premier repas fut un coq-au-porc et ce fut délicieux. Un peu industriel et congelé, mais succulent quand même.

Ce matin, le bureau m'a avisé que j'aurai une autre cueillette pour demain à Irving, TX, une banlieue de Dallas.

Voici donc le moment d'aller cueillir mon premier voyage de retour.

À bientôt.

P.S.: avec le père noël de l'impôt, peut-être même qu'un abonnement à Internet deviendra quelque chose de possible. À suivre...

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