20 mars 2013

Un petit Michigan

Je me suis réveillé ce matin beaucoup trop tôt. Probablement dû à l'abus du café de la veille: au reveil, au TA, à Woodstock, à Sarnia... Un moment donné, ça ressort! Et que ça a ressorti à mesure ainsi que dans la fin de soirée...

Toujours est-il que quatre heures trente, c'est tôt pour ne plus se rendormir. Autant déjeuner, et partir ensuite. Car plus vite je serai rendu, plus vite je serai certain d'être à temps. Quoique dans ce coin du Michigan, les problèmes de circulation semblent inexistants!

Six heures quinze, c'est un départ. Je me rends presqu'à Grand Rapids, MI, mais je prends la voie de contournement. Je sors à Byron Centre Street, puis je passe tout droit. En effet, je cherche la 56ième rue... alors que je dois prendre la 52ième! Erreur de débutant... Mauvaise transcription. Misère. Au moins, au moment où je me contre-vérifie, je suis un boulevard trop hait seulement. J'arriverai donc du nord plutôt que du sud, sans plus.

J'entre chez le client à huit heures. Je suis bien d'avance. Deux heures en fait. J'ai droit à un drame parce que, manœuvrant au travers des automobiles des employés, je préfère ne pas répondre au téléphone. Cou don... Chacun ses priorités.

TJB a les rendez-vous de neuf, dix et onze heures. Le mien est à dix heures. Le gars me dit que si le premier n'arrive pas d'ici là, qu'il me prendra à neuf heures. Merci!

Le temps passe. Et à neuf heures dix, je vais devoir mon bon ami. Il me dit de prendre place. Alors que je retourne au camion, un autre TJB arrive. Trop tard, mon gars. Je recule au quai, puis j'envoie mon message à Lori. La réponse est rapide: je vais à Dowagiac, MI. Avec un nom inconnu, j'anticipe une montée très au nord. Mais non, c'est encore dans le coin de Kalamazoo, MI.

Je suis vide à dix heures et quarante-cinq. Je descends donc vers le sud, puis vers l'ouest, pour aboutir à Dowagiac, MI.

J'y suis une heure trente plus tard.

À mon tour, je prends place au quai. Le gars a une plaque un peu étrange pour joindre le quai à la remorque. Et ça fait un vacarme d'enfer. Il me demande si je peux remettre l'air dans les suspensions. Oui, mais je ne crois pas que ça va changer la hauteur. Mais si je recule les essieux, ça devrait aller... Marché conclu. Il enlève sa plaque, et je vais bouger mes essieux. Je reviens et, comme disent les femmes: ce n'est croyable ce que deux ou trois pouces de plus peuvent faire comme différence!



Vers quatorze heures, je suis chargé. Je sors du trou et je m'avance pour aller fermer les portes un peu plus loin. Parce que si j'étais seul à mon arrivée, il y a maintenant trois camions en attente après moi. Je suis donc arrivé au bon moment! J'ai quelques misères à refermer les portes. Le terrain doit être croche, car les portes n'arrivent pas égales. Impossible de les fermer! Je replace mes essieux, puis je réessaye les portes. Encore impossible. Je déplace la remorque, puis je ressaye. Deux ou trois fois sont nécessaires. Je finis pas reculer suffisamment pour être bien horizontale, et lésa china sont finalement alignés: ça marche!

Bon, le temps d'arranger mes papiers pour envoyer à Lori, pour la douane, et je suis finalement prêt à reprendre la route. Il est quatorze heures trente.

Je rejoins donc la 94 que je prends vers l'est pour me rendre aux douanes de Détroit, MI. Mais tout d'abord, un arrêt à Battle Creek, MI, afin de peser le voyage. En effet, il y a vingt-neuf boîtes jusqu'aux portes. Et le poids me dit que soit ce sera trop pour les essieux de la remorque, ou au mieux ce sera par la peau des fesses! Ayant mis mes essieux chez le client au maximum le plus long, c'est la dernière hypothèse qui s'avère vraie. Je suis à un poil en bas de la limites de trente-quatre mille livres par tandem. Parfait, bien que drôlement balancé. En avant, c'est juste si je dépasse les trente-mille livres...

Ensuite, tant qu'à être à l'arrêt, autant en profiter pour souper. Une visite des lieux, car je suis au nouveau TA, s'impose. Le stationnent a été refait. Et réasphalté, ce qui n'est pas un luxe... L'intérieur aussi a été rafraîchi. Ça fait du bien.

Trois quart d'heures plus tard, je reprends la route. Le prochain arrêt est au TA suivant, à Dexter, MI. Arrivant par la 94, c'est notre arrêt pour le diesel ces jours-ci. J'y suis une heure plus tard. J'entre directement aux pompes.

Je pitonne la pompe pour la démarrer. Le premier côté prend un peu plus de dix gallons. Alors que je suis à installer le deuxième côté, le premier s'arrête! Et impossible de démarrer le deuxième... Je vais voir les employés au comptoir, et pour faire une histoire courte, ils finissent par éteindre puis redémarrer la pompe. La pompe reprendra vie, mais pour moi, ça ne change rien: notre carte est barrée pour une seule utilisation par jour (en tout cas chez un même fournisseur). Ça doit être pour empêcher les vols. Même Jocelyn, auquel j'ai appris ça l'hiver dernier alors que j'avais "geler" et accidentellement fermé la pompe (t'sais, la journée où ça va bien?) n'était pas au courant! Je finis donc par repartir avec mes dix gallons. Heureusement que je n'étais pas à la dernière goutte! Je compléterai à Tilbury, ON. C'est Pilot qui va être content!

Je me rend donc aux douanes, où je suis à dix-neuf heures quinze. Avec la puce, ça va tellement plus vite! Je passe donc en un éclair! Et je continue jusqu'à Tilbury. Au Pilot, je fais le plein pour vrai.

Ensuite, je me rends à la halte routière juste un peu plus loin, pour un café et le traditionnel muffin. Meilleur au Tim qu'au Pilot!

Ensuite, porté par l'adrénaline, je me suis rendu jusqu'à Milton, ON, pour y passer la nuit.

Une autre bonne journée!

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