7 mars 2013

Danville de tôt matin

Je me suis réveillé avant le cadran, à quatre heures et quart. À bien y penser, je me suis réveillé quelques fois dans la nuit... Dont une fois par la guedaille, j'en suis presque certain. Mon souvenir est maintenant flou, mais il me semble bien que j'ai entendu cogner dans la nuit. D'autant qu'il y avait un véhicule louche stationné entre les camions. Enfin...

Après le traditionnel bon déjeuner, cette semaine, le retour des Pitas-break avec le beurre d'arachide, banane et lait, suivi d'un café en partant, la route m'attendait. Le temps était beau, mais un peu froid. Les autres voitures étaient un peu frimassées.

Je suis arrivé à Danville, KY à 7:15, avec un rendez-vous pour 8:30. Je me suis présenté quand même à la réception, comme il n'y avait personne. J'ai eu la permission de me reculer au quai. Bonne affaire... Mais ce n'est peut-être que pour mieux attendre la même heure.

J'ai ensuite eu une conversation avec Daniel, un futur nouveau TJB. Il commence dans deux samedi. Il voulait avoir des détails sur comment sa fonctionne concrètement pour les départs. Je crois qu'il est fébrile à l'idée de commencer. Et comme il était répartiteur, c'est pour lui en plus un retour sur la route. En même temps, Caro me racontait que Sarah était dans un état semi-comateux, suite à sa sortie de l'avant-veille. Ça va être beau quand elle va courailler les bars! Aucun alcool impliqué et ça lui prend deux jours à s'en remettre!

Avec tout ça, je suis vide à l'heure de mon rendez-vous. Ça commence bien une journée! Je me ramasse et vais dans la section du stationnement à moyen terme. J'envoie mon message disant que je suis vide.

Il arrive un autre TJB. Tiens, c'est le même que j'ai passé aux douanes. Il est facilement reconnaissable à son bout de pare-choc manquant. C'est rare qu'on voit un de nos camions avec un manque esthétique. Le chauffeur vient me voir. Il est curieux de mon camion à un différentiel. Lui en a eu un automatique une semaine, et si au début il n'était pas très chaud à l'idée, il est revenu emballé. C'est ce que j'entends toujours à propos des camions automatiques: ceux qui l'essaient ne reviendraient pas en arrière. Un jour, ce sera sûrement mon tour, mais pour l'instant, j'ai un Peterbilt à user!

Mon message arrive: ce sera Nicholasville, KY. Le rendez-vous est à midi, et c'est à moins d'une heure d'ici. Mais là aussi, si il n'y a pas trop de camions, je pourrais passer avant mon temps. C'est déjà arrivé, alors j'y vais de ce pas.

Nicholasville est en fait la ville juste au nord de Danville. J'y suis passé en descendant. Il suffit de retourner à la US-27 nord, et en entrant dans la ville, tourner pour prendre l'ancienne route. Le parc industriel est à droite aux pompiers. Et le client au fond. Je me stationne dans le coin, un peu à l'écart, comme si j'allais attendre longtemps.

Je me rend ensuite au bureau. Il n'y a personne ici, comme camion, je veux dire. Je m'inscris. Le gars me dit de prendre la porte six... Ah ben!

Je retourne au camion. On ouvre les portes, recule les essieux, et amène le camion au quai numéro six. Voilà! Je vais à l'intérieur pour voir si la remorque a besoin d'être nettoyer. Je rencontre le même gars qui sort de ma remorque. Il me dit que c'est correct, qu'il va commencer dans quelques minutes. Parfait!

Je retourne dans le camion. Je prépare mon dîner. Après en avoir manger le trois quart, voilà mon gars qui cogne à la porte. Terminé? Apparemment oui! Je suis surpris. Il me semble que je n'ai pas senti beaucoup de va et vient... Vrai que comme se sont des bouteilles de plastique vides, c'est assez léger, alors si il y est allé délicatement...

Enfin bref, peu importe. Je suis retourné au bureau afin d'avoir mes papiers. Tout y est, merci, c'est rapide! Onze heures, et je retourne finir de dîner. Ensuite, j'envoie les papiers au bureau. Trois petites pages. Vite fait, bien fait. Onze heures trente, je pars. Et le rendez-vous qui était seulement à midi!

Je reprend donc la US-27 nord. À Lexington, KY, je prend la KY-4 qui contourne la ville. Puis au nord, la KY-922 qui m'amène à la 75, que je prend nord.

Après quelques minutes, je me dit que je devrai m'arrêter pour faire une sieste avant longtemps. On dirait que, la pression retombée, là, je ressent la fatigue de mètre levé tôt deux matin de suite. Je me rend donc jusqu'à Walton, au J Volant. C'est dire comment je suis fatigué... Même pour dormir, je n'aime pas les J. Enfin, en plein jour, au moins, il va y avoir de la place.

Je règle le compte à rebours du téléphone à quatre-vingt-dix minutes, et je m'installe dans les bras de Morphée. Et ce n'est pas très long avant que je ne sois effectivement parti.

Au réveil, j'ai très faim. Autant souper alors. Ce soir, ce sera pâté chinois. Miam... En allumant le téléphone, le message entre: chargement accepté aux douanes. Et au moment de partir, pas de nouvelles de Martin. Normalement, je dois aller au train pour échanger ma remorque et retourner vers les États-Unis. Bon, il reste encore bien du temps pour se revirer de bord. Et comme j'ai dit au bureau avant de partir, s'il n'y a rien au train, j'irai le chercher plus loin! Du moment que ça roule...

Je repars une fois bien rassasié. L'heure de pointe est presque là à Cincinnati, OH. Malgré cela, la traversée va bien, tout va dans un calme relatif. La route se poursuit et arrive ensuite Dayton, OH. Je laisse un message à Louis. Je lui demande de me rappeler; je veux savoir comment va Caroline. Lorsqu'il me rappelle, il me dit qu'il ne sait pas, car il n'a pas fini avec Virginie! Louis, c'est un tombeur!

Je m'arrête ensuite à Wapakoneta, OH. Je décide que c'est le temps de faire mon jogging. J'y pensais lorsque je me suis arrêté pour faire une sieste. À ce moment, ce n'était pas le temps. Mais maintenant, c'est le moment parfait. Je vais courir dans le cimetière, voisin du relais TA. Ai-je besoin de dire que c'est tranquille? En tout cas, j'ai bien aimé. En observant, je me rends compte que la technologie de la pierre tombale à bien évolué. C'est simplement magnifique! Dommage que ce soit par définition pour commémorer un triste événement...

J'ai donc tournoyé autour du cimetière deux fois, puis j'ai fait le tour du stationnement du relais, puis de celui du concessionnaire Western Star en face. Ouf, ça a fait du bien, mais c'était du sport quand même.

De retour sur la route, j'apprend que Sarah a eu son aquarium, merci aux Gravel. On passe donc d'un micro à un mini-aquarium. Et aussi qu'elle s'est couché tôt encore ce soir. Décidément, la fête a été dure!

Je me rend donc finalement à Luna Pier, MI pour la nuit. Demain, le soleil va se lever encore...

1 commentaire:

Unknown a dit...

Jeff, essayer une boite auto, c'est l'adopter !! C'est automatique !! :-)