29 mars 2013

On arrive... Et on repart!

Le réveil sonna dès six heures. C'était tôt, mais ça ira. Après un deuxième et dernier déjeuner au pain maison (je suis gâté quand même!), je suis parti pour une autre belle journée.

Vers sept heures trente, j'ai envoyé mon message à Lori donnant mon heure d'arrivée prévu. Dix heures, fidèle à mon habitude; bien qu'en fait, je croyais y être un peu avant ça cette fois-ci.

Le début de journée fut parfait. Le soleil était là, mais si je me fis au thermomètre du camion, il faisait quand même à peine au dessus de zéro, genre 3! Pourtant, la cabine était très chaude, merci à l'effet aquarium...

En passant devant la halte de Horse Cave, j'ai remarqué deux camions de la compagnie, dont un avec son nom sur la couchette. Pas pu voir de qui il s'agissait par contre. Probablement deux autres Lebanon...

Je suis arrivé à Lebanon, TN à neuf heures trente. La barrière était fermée. Le gardien a bien droit à ses pauses lui aussi. Le temps de déplacer mes essieux et, à mon retour à l'avant du camion, la barrière était réouverte. Le gardien m'a demandé si j'attendais depuis longtemps. Juste le temps de déplacer les essieux, lui dis-je.

Je suis allé ensuite me délester de ma remorque du côté des pleines. Je devrais dire du côté stationnement. Ensuite, je suis allé chercher la moins vieille du côté de l'entrepôt. Celles-ci sont vides mais n'ont pas été ramassé, car ils les font en dernier vu qu'on les ramasse habituellement avant eux. Et alors que je vérifiais la remorque, Lori, à qui j'avais envoyé le numéro de la nouvelle remorque, m'envoya la suite de mon voyage. Ce sera Bowling Green, KY pour dix heures (il est déjà dix heures, et il y a une heure et demi de route...), au savon.

En repartant par le même chemin par lequel je suis arrivé, j'ai croisé mes deux confrères. L'un était Le Chat, et l'autre, je ne l'ai pas reconnu. Vive les noms sur les couchettes. Il faudrait d'ailleurs que je demande le mien...

À on arrivée dans Bowling Green, juste avant le client, le train faisait ses va-et-vient et nous bloquait la rue. Heureusement, il n'en a pas eu pour très longtemps, en tout cas, après mon arrivée. J'ai don pu me présenter à l'entrée de mon client. Ici, on s'enregistre directement à la guérite. On nous y indique un quai, et voilà, on s'y rend directement. Pas d'autre bureau, ni même de lieux de ravitaillement ou de nettoyage. Il faut être autosuffisant!

Je me suis donc ensuite rendu au quai, j'ai reculé les essieux et ouvert les portes, puis reculé le tout en place. Ensuite, il était grand temps de dîner.

Puis le temps passa. Et passa encore... Alors que je me disais que je devrais écrire à Lori que rien n'a encore bougé, un message entra: elle demandait justement où en étais-je rendu. Et à qu'elle heure j'étais arrivé. Midi au quai et rien n'a bougé furent mes réponses. Est-ce le fruit du hasard ou la force de Lori, mais j'ai senti bouger la remorque pas longtemps après notre échange de messages. Ça adonne donc bien!

À mon sens, trois ou quatre bing-bang plus tard, il n'y eu plus rien... Je suis sorti pour prendre l'air, et j'ai aperçu la lumière qui était verte. Un coup d'œil à la plaque: elle est en position "on a fini"! Je vais donc sentir dans la remorque. Pas évident. Je vais chercher mon téléphone et prends une photo de l'intérieur: bingo, c'est plein de savon! Ils ont donc fini, et malgré ce que m'a dit la dame de la guérite, personne n'est venu me le dire. C'est que l'on doit normalement donner notre numéro de téléphone afin qu'ils nous appellent une fois le travail complété. Ne le sachant pas par cœur, je lui ai proposé d'aller chercher le téléphone afin de le lui donner. Elle me dit que ce n'était pas grave, quelqu'un sortirait pour m'aviser! Pfff... À savoir pour la prochaine fois.

Je me suis donc avancer pour fermer les portes et replacer les essieux au pif. Puis, je me suis avancé à la guérite côté sortant. Le gars est sorti pour vérifier mon seau de sécurité, m'a fait singent les papiers et merci, bonne route. J'ai envoyé un message disant que j'étais chargé, mais que les papiers suivraient d'ici quelques minutes. Je devais envoyer les papiers pour la douane, mais avec pas de stationnement... Je me suis dit qu'à l'usine du même client, il devait bien y avoir un peu de place pour moi.

Comme c'est juste à côté, j'ai mis deux minutes à m'y rendre. Je me suis trouvé un coin, en fait interdit... mais moins interdit que dans la rue! J'ai donc pu envoyer les onze (!?!) pages à Lori. Pour finir par partir à seize heures.

Je me suis rendu tout d'abord jusqu'à la 65, que j'ai pris vers le nord. Je croyais que j'arrêterais à Horse Cave, KY, mais j'ai vu que j'avais passé droit de quelques kilomètres! Oups. Bon, Glendale fera l'affaire! C'est ben moi, ça...

Arrivant à Glendale, KY, au Pétro, je me suis d'abord pesé: parfait, même très en deçà de la limite, à environ soixante-dix mille livres. J'en ai donc profiter pour souper.

Un peu après mon départ, j'ai reçu le message de Patricia confirmant l'acceptation de mon voyage par la douane. J'en étais justement à me dire que c'était long avant d'avoir la réponse. Mais c'est une autre ce ces fois où ça a fait un peu louche dans la messagerie. Un peu comme si j'avais provoqué moi-même la levée du courrier... Enfin.

Arriva ensuite Louisville, KY que je contournai cette fois encore par la 264. Vu l'heure, il y avait beaucoup de monde. Mais ça roulait bien quand même. Reprenant la 71 en sortant de la ville, j'ai fait un arrêt express à la halte de Pewee Valley, KY. Il était temps...

La soirée commençait à être avancée, mais j'ai quand même eu l'énergie nécessaire, et aussi l'adrénaline, pour traverser Cincinnati, OH. Et me rendre jusqu'à Monroe, OH, au vieux relais. À vingt-deux heures, la journée s'achevait doucement...

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