2 mars 2013

Et on repart

Le départ de la maison ce matin fut au ralenti. Je me suis réveillé trop tôt, et Caro s'étant levé de tôt matin, était occupée en bas à en virer déjà pas mal grand. J'aurais bien redormi encore un peu, mais entre le mouvement et les câlins, difficile de retrouver le sommeil.

Puis, Caro s'est aperçue que son souper était plus tôt qu'elle croyait. Alors elle et Sarah se sont littéralement sauvées de la maison. Quelques minutes derrière elles, je faisais pareil, après avoir charger la limousine de tous mes bagages.

Deux heures plus tard, j'arrivais au Hâvre de Paix. Avant même de transférer mes bagages dans mon camion, je suis allé dans la cuisine pour y manger. Arrive dans cuisine: pu d'cuisine! Avec le conteneur et la remorque du contracteur qui traînent dans la cour, il n'y a pas à dire, les travaux vont ton train. La cuisine est donc déjà parti en haut.

Jocelyn m'a donc fait faire le tour du propriétaire. La nouvelle cuisine, environ trois fois plus grande que l'ancienne. Les nouveaux bureaux pour les dirigeants, séparés et isolés, les futures salles de conférences, une plus petite et une plus grande. Et même l'espace "de trop", dont on ne sait pas trop encore ce qu'il va advenir...

Encore une fois, ce sera sûrement très bien, mieux pour tout le monde. Il m'a aussi parlé du nouveau système d'informatisation de la répartition, qui commence a être déployé, lentement mais sûrement. Beaucoup de travail sur bouts de papier, sur tableau et dans "sa tête" de la répartition sera éliminé. Ça facilitera le travail, et aussi le remplacement des congés, car tout aura toujours des traces, et dans le même format.

La compagnie grossit et se modernise. Nous sommes bien loin du petit bureau à même le garage à une baie et deux tiers.

Après avoir pris connaissance de tout ça, j'avais plutôt faim. J'ai tout retrouvé mon dîner, et je suis monté dans la nouvelle cuisine pour le manger. Au moins, l'essentiel est déjà fonctionnel. Pas le choix, il y a bien une vingtaine de personnes qui mangent au bureau la plupart presque tous les jours. Pour le reste, ça ne saurait tarder.

Ensuite, je suis allé retrouver mon camion. Premier coup d'œil: ils ont bien inversé mes pneus entre les essieux. Ça devrait mieux mordre... Ce ne sera pas difficile! Après les vérifications d'usage, je mets le contact. Je constate que la lumière de bas niveau de DEF est allumée. J'ai pourtant fait le plein en revenant. Et l'aiguille d'ailleurs indique que le réservoir est plein. La lumière de "vérifiez le moteur" jaune est aussi allumé. Bon, une chance qu'il revient de chez Peterbilt!

Je trouve que le moteur tourne mieux. Difficile de dire en quoi, mais audiblement mieux. Je sors du clos afin de retrouver la limousine pour transférer mes bagages. Les sacs dans le camions, je retourne dans la cour.

Je vais voir Martin, celui du garage. Je lui explique la situation. À sa demande, je ramène le camion dans le garage. Après vérification vite faite, il décide de me laisser aller comme ça, car il ne peut pas vraiment vérifier plus, car pour mon moteur, ils ne sont pas équipés pour pénétrer dans son cerveau.

Je termine donc mes papiers à remplir. Ensuite, je vais à la machine à café pour remplir ma tasse. De retour au camion, Martin m'ouvre la porte. Je lui signale que mon indicateur DEF clignote maintenant. Il me dit, voyant les autres symboles, que le moteur regénère, mais c'est comme si il n'a pas de DEF. Rassurant! Il finit par dire: en cas de problème, tu as le numéro de Pierre-Luc! On se regarde en riant alors que je sors à l'extérieur.

Je suis donc rendu à me rendre à ma remorque afin de l'accrocher. Mes "nouveaux" pneus mordent plus, mais ça n'a pas changé la configuration du camion. Je dois donc sortir mes habiletés afin de ne pas trop rester pris dans les traces et les bosses. Et ça ne me prend pas grand chose pour rester pris.

Ça me rappelle que Martin me disait que vendredi, au moment d'aller chez Excellence Peterbilt avec les deux camions, dont l'autre y est d'ailleurs resté pour cause de problèmes autre que le rappel, lui et Pierre-Luc ont été démarrer les camions et les ont approché du garage afin de les laisser se réchauffer un peu. Au moment de partir, le mien était pris là sur la glace. Même si ils n'auraient pas voulu me croire que les pneus devait être changés...

Je trouve ma remorque au confin de la cour. Je recule en douceur pour vérifier que je suis à la bonne hauteur. Comme ça va, je m'avance et recule à nouveau un peu plus vigoureusement. J'entend le clougne qui confirme que c'est accroché. Je tire pour confirmer. Et voici Jean, le beau-frère qui arrive à pied. Il veut voir ma guitare, qu'il n'a toujours pas vu. Je lui sors, joue ce que je crois me rappeler d'un ou deux accords, et je lui tend afin qu'il constate par lui-même. Il est bien content pour moi. Puis, son élève, qui était dans le camion car il est l'un de nos deux entraîneurs, lui téléphone car il le cherche!

Ça adonne bien, car il faut que je parte un moment donné. Je vais donc finir le travail, soit accrocher les tuyaux pour l'air et le fil électrique, et faire une partie des vérifications d'usage. Je m'avance au milieu de la cour pour pouvoir faire le reste. Tout est dans les normes, alors me voilà prêt à partir. Je vérifie avec Louis, car je vais passer à deux pouces de son nez. Mais cette fois, il ne part que demain.

Je prend donc la route vers le village. En faisant mon arrêt, puis en bifurquant pour prendre le pont, je constate que mes alarmes sont toutes les deux éteintes. Je suis soulagé. Ce ne me faisait pas vraiment peur, mais j'anticipais de perdre mon temps d'ici quelques heures, voire quelques jours...

Après avoir traverser Saint-Antoine-Abbé, Ormstown et Valleyfield, je rejoins la 20. En entrant en Ontario, elle devient la 401. La balance de Lancaster est ouverte. À mon arrivée, il y a un camion arrêté et l'agent est dehors à vérifier. Au même moment, le chauffeur descend (ce qui est inhabituel) et l'agent me fait signe de passer dans la voie à côté. Je crois qu'il y a quelqu'un en trouble...

Je poursuis ensuite jusqu'à Cardinal, ON où je m'arrête pour souper. En même temps, Caro m'envoyait des images de son souper à elle, pour le 25ième anniversaire de mariage de son amie. Ça avait l'air très bon! Le mien aussi, remarquez...

Je suis en suite reparti. Avec la nuit que j'avais passé, je me suis rendu jusqu'à la halte ONroute de Napanee, ON. Ouf... Mais on est fait fort, on repartira de bonne heure demain matin.

1 commentaire:

Anonyme a dit...

est-ce commun d'avoir un seul différentiel ? quel est l'avantage ?