28 juillet 2008

Vacances - Vendredi

Vendredi, nous nous sommes réveiller un peu tard, vu l'heure tardive du couchée. Donc, le départ fût un peu tard, pour faire changement. Notre destination du jour aurait dû être, selon notre choix, le Camping Annie de Métis-sur-Mer. Nous avions déjà posé notre tente à ce camping lors de notre visite des Jardins de Métis (superbe endroit si vous aimez le moindrement les fleurs).

Nous sommes donc parti avec la ferme intention de nous rendre au traversier de Saint-Siméon assez tôt pour finir par atterir chez Annie peu après souper pour s'y tenter et passé une belle journée du samedi. Évidemment, nous sommes parti un peu à la dernière minute.

Pas de temps à perdre donc, mais j'anticipais que nous étions capable d'arriver au traversier malgré tout. Pour ce faire, nous devions rouler sans vraiment nous arrêter, en nous procurant un léger diner. Nous sommes donc arrêter à Rivière-Éternité, à l'épicerie du village pour y découvrir et acheter quelques "chamouiche" et autres cochonneries.

En quinze minutes, nous voilà repartit. Je regarde l'heure et, avec l'aide des bornes kilométriques, j'arrive à prévoir notre arrivée au bout de la route (donc à 5 minutes du quai) un peu plus de deux heures avant le départ du traversier. Nous devrions donc être bon pour embarquer sur le prochain traversier.

Le reste de la route se déroule bien, si ce n'est que d'un ou deux vacanciers en campeur ou avec une roulotte plus grosse que la pense (le camion tracteur) qui avançaient si lentement que c'en était presque scandaleux. À leur décharge, je dois dire que la route 170 entre l'arrondissement La Baie et Saint-Siméon est une très belle route de moto... donc avec énormément de côtes et de courbes! Impossible donc de rouler constamment à bonne vitesse. Les gros véhicules doivent donc ralentir pour ensuite avoir toute la misère du monde à regagner une vitesse normale... pour ralentir de nouveau à la prochaine côte ou courbe.

Quelques minutes plus tard, nous voici donc descendant la méga-côte qui mène au quai du traversier. Aucune réservation n'étant possible, il nous faut donc se présenter dans la file de véhicule et y laisser notre automobile. Quitter la file nous est impossible de toute façon, mais cela nous ferait perdre notre rang. À l'arrivée, un préposé nous remet une carte d'embarquement (indiquant que nous sommes deux adultes et une automobile) et il nous annonce:

- Je ne peux pas vous garantir que vous pourrez embarquer sur le prochain traversier...

Bon, notre carte a pourtant le numéro 94! Un peu plus tard, le préposé expliqua à l'automobile devant nous que le traversier prenait entre 90 et 105 véhicules à la fois. La différence vient de la quantité de véhicule avec remorque (camion, roulotte, bateau, entrepreneur, etc.) qui sont présent lors de chaque traversée. Belle affaire. Le pire est que nous devons attendre l'arrivée du navire avant de savoir si oui ou non nous pourrons y monter. Nous en avons pour deux heures d'attente avant le prochain départ...

Après avoir constaté que l'eau du Fleuve est toujours aussi froide, qu'il y a des gens suffisamment fou pour s'y aventurer quand même, nous nous sommes dirigé vers le kiosque de crème glacée. Bon voilà, en à peine trente minute, nous avons fait le tour des activités disponible à distance de marche. Commence alors l'attente.

Et nous attendons, attendons et attendons encore.

Arrive le navire. Débute le débarquement de la centaine de véhicule. Commence ensuite l'embarquement de toutes les autres files de véhicules en attente. Évidemment, plus le temps passe, plus l'embarquement ralentit. Et lorsqu'arrive le tour à notre file d'automobile (ceux qu'ils pensaient de trop dès le départ), moi et Caro nous disont que si ceux devant nous peuvent monter à bord, ce sera bien les seuls qui seront chanceux à ce point-là.

Puis, le verdict tombe: 92 véhicules et c'est la fin. Tous les autres doivent donc, si ils le désirent, se positionner pour le prochain traversier. Le problème, c'est que celui-ci a déjà près d'une heure de retard (au moment de son départ). Il lui faut trois heures pour faire l'aller-retour, plus le retard qui s'accumule. Nous nous disons qu'il repartira dans près de quatre heures. Nous serions assez tard à Rivière-du-Loup. De là, il nous reste deux heures de routes pour joindre notre camping...

Nous décidons donc de défaire tous nos plans et d'improviser afin de faire d'une mauvaise situation une belle journée quand même. Nous aurions passer un dépressif six heures à croquer marmotte sur le quai, que nous aurions fait deux heures de route et qu'ensuite nous aurions monter la tente "en pleine nuit" pour ne faire que dodo et démonter le lendemain pour aller joindre les amis au chalet-motel. Finalement, nous aurions perdu notre journée.

Nous avons plutôt décider de quitter la file, de prendre une chambre d'hôtel sur place, d'aller souper dans un bon restaurant (y'a un bout à manger des cochonneries su'l pouce!), de profiter de la piscine et du spa de l'hôtel (bon, ça, nous ne l'avons su qu'après avoir choisi l'hôtel, mais c'était inclus).

Quel bon choix! En remontant la côte du Quai, nous sommes entrer au Motel Belvedere et y avons pris une chambre. Nous nous sommes baignés dans la piscine pendant un moment. Une belle maman très enceinte est arrivé avec son amoureux et leur petit garçon de deux ou trois ans environ. Le petit garçon nous a fait tellement penser à Sarah par son parler et sa démarche, c'était incroyable!

Ensuite, comme l'heure du souper s'approchait, nous devions nous trouver un restaurant. De Saint-Siméon, nous avions deux possibilités, les deux à environ trente minutes de route. D'un côté, La Malbaie, ou de l'autre, Tadoussac. Comme Caro n'avait jamais visité Tadoussac, nous sommes parti vers le nord.

À Baie-Sainte-Catherine, un autre traversier nous attendait. Celui-ci est gratuit et à un départ aux trente minutes. La chance étant avec nous, aussitôt monter à bord, les préposés ont fermé les barrières et le bateau est parti!

Dès le débarquement, nous nous sommes stationnés "quelque part" (car le village est si petit) et nous avons marché à la recherche d'un sympathique restaurant.

Nous n'avons pas réellement chercher très longtemps, car nous avons pris le premier restaurant qui se présenta à nous, La Galouine. (Définition extraite du site précédemment cité: Dans la langue populaire acadienne (ce qui témoigne des racines des anciens propriétaires), la galouïne est une tempête violente et subite, analogue à ce que les marins appellent un grain).

Le hasard faisant bien les choses, nous y avons découvert un excellent restaurant. Le menu est composé de produits locaux ou régionnaux, toujours très frais, incluant du gibier. Le repas fut très bon de même que le service. Vraiment, une adresse à conserver. J'y ai mangé mon premier repas de fruit de mer...

Peu après, nous avons déambuler à pied dans les "Boutiques de cossins" ou de souvenirs. Nous avons vite constater deux choses: les chinoiseries semblent en baisse (une crisse de bonne affaire!) et les objets artisanaux sont les mêmes partout, et souvent fabriqués par des artisans de notre région. Bien sûr, la présentation est adaptée à la sauce locale, mais c'est quand même du miel (par exemple) de (correction:) Saint-Ambroise-de-Kildare! Rigolo quand même...

Après quelques boutiques, nous avons décidé de retourner à notre hotel. Retour vers le traversier donc, et là encore, peu après avoir monter à bord, la barrière se referma pour nous emmener de l'autre côté de la rivière Saguenay.

Trente minutes plus tard, nous regagnons notre hôtel à Saint-Siméon. Nous avons vu des gens dans le spa extérieur (inclus avec la chambre), alors nous avons décidé de faire de même. En tout respect, voyant notre désir d'utiliser le spa, les gens qui y prenaient place ont quitté. Le spa étant installé sur le cap qui surplombe le fleuve Saint-Laurent, la vue était magnifique. Nous avons vu le dernier traversier arrivé, puis nous avons regagné notre chambre.

Vraiment, pour une journée manquée, c'était la meilleure depuis longtemps...

Début des vacances - Jeudi

Jeudi dernier, j'ai fini par arriver en camion vers l'heure du diner. Ouf... je m'étais réveillé vers trois heures du matin, car j'étais stationné "avant" Toronto (donc, il me restait près de six heures de route avant d'arriver au bureau). J'ai donc diner avec la gang du bureau en attendant la suite des événements.


Pendant ce temps, de leur côté, Caro et Sarah avaient préparé tout le bagage pour le camping et les vacanes. Elles n'avaient plus qu'à venir me cueillir au bureau, et ensuite, nous filerions vers Jonquière chez ma mère. Nous procédont toujours ainsi parce que la route est plus courte entre le bureau et chez ma mère que si nous retournerions chez nous.

Donc, après avoir passé un peu trop de temps au bureau, à faire tous mes papiers et à remettre le camion dans un bon état pour les mécaniciens (qui auront amplement de temps pour le réparer), mes femmes sont arrivées. Sarah en a profité pour donner de la gelée de fraises pour les femmes de mon bureau (dont de toute façon leurs hommes travaillent aussi pour la compagnie). Êve, Josée et Lori étaient très émues et touchées de cette attention.

*****

Nous voici donc rendu au milieu de l'après-midi, finalement prêt à partir pour Jonquière chez Mamie. Sarah ne se peut plus de bonheur, elle qui comptait les dodos depuis une semaine, et les semaines depuis un mois!

Nous avons roulé sur les petits chemins pour aller joindre l'autoroute 30. Ensuite, nous avons pris l'autoroute 20. Nous étions à nous demander à quel endroit nous pourrions nous échoir pour le souper. Saint-Hyacinthe? Trop prêt, trop tôt! Drummondville? Hmm, trop "american franchise"...

Dépassé Drummondville, nous tombons dans le "cou donc, y'a pu grand chose" de la 20. Apparemment, la 20 est l'autoroute qui a le plus de service entre Québec et Montréal (par opposition à la 40, de l'autre côté du fleuve). Ben après Drummond, ce n'est pas si sur!

Nous avons finalement décidé d'y aller avec la tradition, et de souper au Pique-Bouffe de Laurier-Station. On y mange habituellement bien, mais selon Caro, la pizza n'est pas terrible, pour ne pas dire pas mangeable. C'est un sympathique restaurant de village comme nous les aimons.

En repartant de là, il était déjà tard. Par un savant calcul, j'évaluais notre arrivé chez mamie autour de 22 ou 23 heures. Ouf! Mais bon, il faut bien commencer les vacances à un moment donné.

La traversée du Parc (dont le nom véritable est la Réserve Faunique des Laurentides) s'est très bien passée. Il faisait beau, et vu la journée où nous roulions, à peu près personne d'autre n'était sur la route.

À notre arrivée chez ma meilleure mère, tout le monde ne se pouvait plus. Les embrassades et les câlins ont r'volés de tous les côtés. Nous avons placotter jusqu'aux petites heures du matin.

La voiture électrique utilisable: c'est possible!

Les opposants ne cessent de nous rabattre les oreilles avec la non-possibilité de rouler suffisamment rapidement ou longtemps avec une voiture électrique. Voici un exemple où l'autonomie est de 250 kilomètres sur une recharge sans le prolongateur (qui fonctionne à essence et augmente ainsi l'autonomie) à des vitesses jusqu'à 130 km/h!

http://www.cyberpresse.ca/article/20080630/CPTRIBUNE/80630008

Ceux qui ont un besoin immense d'autonomie pour aller au travail devrait peut-être se demander si ils n'habitent pas trop loin de leur lieu de travail. Si pendant longtemps la question ne se posait pas vraiment, maintenant que le prix de l'essence a atteint des sommets démesurés (mais toujours dans les limites raisonnables de la loi du marché comme en font foi les profits très raisonnables ;-) des compagnies pétrolières!), il devient plus évident de faire le choix de vivre plus ou moins loin de son lieux de travail...

Et peut-être qu'une telle voiture ne conviendrait pas à tous les usagers, ou à tous les usages (comme pour les longues randonnées des vacances, par exemple). Évidemment!!! Si une famille possède une Smart et une minivan, est-ce que la Smart va servir pour les vacances en famille? Ben non, alors pourquoi une voiture comme celle présenté plus haut ne pourrait pas servir comme deuxième véhicule, pour qu'un des adultes se rende au travail par exemple.

23 juillet 2008

C'est fait...

Voilà, techniquement, nous avons la maison! Yé, moment de joie dans mon coeur! Ainsi que dans le coeur de Caro et de Sarah (qui rêve déjà de s'installer sur la galerie pour vendre de la confiture!).

Pour faire une histoire courte, l'institution financière nous a dit que nous étions accepté sous conditions (fournir des preuves de mon travail, de notre bonne habitude de payer nos comptes, de la provenance de l'accompte (littéralement tombé du ciel, je n'en dirai pas plus), le montant de l'accompte ainsi que des dépenses initiales (surtout les frais de notaire), etc. Bref, rien d'impossible, surtout des papiers que nous avions déjà en notre possession.

Une fois tous ces documents remis à la dame, elle nous a dit sur-le-champ que nous serons donc accepter, suite à l'ouverture d'un compte dans l'institution (ce que j'aurais fait de toute façon) afin d'y transférer l'argent. Aussitôt que ce sera fait, tous les papiers seront envoyés au notaire, qui est en vacances. La dame de l'institution financière aussi sera en vacances, ainsi que nous même et même le couple vendeur de la maison. Nous pourrons donc partir l'âme en paix! Le repos sera bon.

*****

Pour les détails, je me suis gardé une petite gêne. Je ne veux pas nécessairement étaler ma vie complète au grand jour. Par contre, certaines gens, comme Fredn'co qui a laissé un commentaire, veulent en savoir plus... Dilemme! J'ai donc décidé de préciser un peu plus l'histoire aussitôt que l'affaire sera complèté.

Ça sent les vacances!

Dans quelques heures, nous serons, toutes la petite famille, en vacances! Wou hou! Sarah est folle comme un ballet, maman aussi, et papa, aussitôt qu'il se débarassera de son camion, sera lui aussi en mode vacances.

Déjà que, hier après-midi, lorsque Lori m'a envoyé son dernier message texte (via cellulaire) de la semaine, alors que j'approchais les douanes, me souhaitant de bonnes vacances, je fus ébranlé. Ça m'a sauté au visage comme un 2 X 4 "su'l can".

On y est enfin arrivé. Les vacances... Nous, camionneurs, avec notre maigre "un jour et demi" à la maison (bon, on a le choix, mais on n'a pas l'choix) de congé par semaine, on n'a que très rarement l'impression d'être en congé. Une fois "dépompé" du camion, une fois l'adrénaline de la route retombé, une fois "revenu à moé" (comme disait mon père), ben, v'là ti pas que c'est l'temps de r'tourner su'a route... Et, bien souvent, comme la fin de semaine brasse plus que les routes des États-Unis (dont celles du Québec n'ont absolument rien, mais vraiment rien à envier!), nous avons plutôt l'impression de retourner dans la camion pour se reposer des vacances!

Les projets? Demain: Saint-Chrysostome-Jonquière (chez Mamie), six heures de route; mamie va garder Sarah pendant que les parents s'épivardent.
Vendredi: Jonquière-Métis-sur-Mer (Chez Annie, camping), deux heures de route, attente, une heure de traversier, deux heures de route.
Samedi: Métis-sur-Mer-Baie-des-Sables (Motel Bel-Azur sur le bord de la route), quelques minutes de route; succulent souper annuel de fruits de mer.
Dimanche: Baie-des-Sables-Jonquière (chez Mamie); véritable visite de ma mère, que nous ne voyons pas très souvent, distance et métier oblige.
Probablement vers mercredi: Jonquière-Saint-Gédéon-Grandmont (Camping Municipale); moment de déconnection totale de toute réalité du quotidien. Situé sur le bord du superbe lac Saint-Jean, ce village est rempli de campings et de chalets. On se croirait en Floride, à Cuba ou Saint-Tropez, mais sans l'avion... Nous y serons probablement pour 3 ou 4 jours.
Avant jeudi de l'autre semaine: retour à Saint-Jean-de-Matha juste à temps pour le Festi-Force. Ambiance de fête forraine incroyable. Succulente cochonnerie qui se mange, épreuve de force de toutes sortes (humaines, chevalines et même canines!) et cette année, on ajoute un spectacle d'Hugo Lapointe!
Vers lundi ou plus réalistement mardi qui suit: retour au travail... pour me reposer de tout ça.

Effectivement, que fait un camionneur en congé, en vacances ou dans ses temps libres? Il se promène!!!

19 juillet 2008

Quel beau vidéo

Alors que Musique Plus ne diffuse presque plus de vidéo (ce qui me fait sentir un peu plus âgé!), heureusement, il y a TonTube... Si vous avez mon âge vénérable, ou bedon si vous êtes "culturé" (il faut quand même connaitre ses classiques), ce vidéo d'Alexandre Désilets vous rappellera probablement celui de Take on me du groupe anglais A-Ha.

Simplement magnifique... et la chanson l'est tout autant.
http://youtube.com/watch?v=W_cDj0vL1dE

14 juillet 2008

Signera t'on ici, ici et ici, pèse fort?

Ce matin, tel que prévu, nous avons rencontré Mme Crédit afin d'obtenir une hypothèque pour la maison tant convoitée. Comme nous ne faisons pas affaire avec cette institution à l'origine, nous sommes passé par tout le processus d'identification. Puis, les vérifications et explications d'usages pour le financement désiré (montant, terme, frais, conditions de paiement, etc.).

La rencontre s'est très bien déroulé. Mme Crédit affichait fièrement sur le mur de son bureau une plaque attestant de 25 ans de loyaux services pour cette institution financière. Et cette plaque, me fit remarquer Caro, datait de 2002! J'étais donc bien content de pouvoir faire affaire avec une personne d'expérience, native d'ici (nous le savons par son nom de famille) et dévouée à son employeur (donc pas du genre à changer de travail aux 6 mois pour une promesse de meilleure paye).

Notre dossier est donc soumis à la machine, qui devra décider si nous sommes suffisamment crédible pour obtenir ledit financement. Nous saurons dans la journée de mercredi...

Et un peu de vrac

Ça commence à sentir les vacances... Il ne me reste que deux semaines de travail avant les vacances. Cette année, nous débutons avec le traditionnel souper de fruit de mer à Baie-des-Sables (ça, c'est un poil de menton avant Matane). Ensuite, devrait suivre quelques jours de vacances de parents en couple, puis le traditionnel camping de Saint-Gédéon en formation familiale complète. Pourquoi changer une formule gagnante? Ça nous permet de revoir mes oncles Gaby et Réal, qui campent voisin du camping où nous crêchons. :)

*****

La semaine dernière, je suis allé à Lafayette en Louisiane. J'ai passé une merveilleuse semaine. À Port Allen, là où j'ai chargé mon voyage de retour, j'y ai vu Gilles. Son si bon Volvo avait eu besoin de se faire changer l'embrayage à Memphis, alors il était tout beau et propre (Gilles, pas le camion!). ;)

En revenant, j'ai écrit à Roch, aussi appelé Ti-Gras-de-Békine, pour savoir où il était. S'adonna que nous sommes passé aux douanes de Détroit à une quinzaine de minutes d'intervalle, lui venant de l'ouest, moi du sud. Nous avons donc souper ensemble à Tilbury, pour ensuite nous rendre jusqu'à London pour la pause dodo.

Le lendemain, nous avons fait route ensemble jusqu'au garage, et même au-delà parce que lui s'en allait vers chez lui avec une livraison pour Montmagny, et moi je continuais vers mon stationnement de l'est de Montréal.

Nous avons passé une très belle journée, à se raconter toutes sortes d'histoires et à observer les charmantes demoiselles qui débutaient sans doute leurs vacances.

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Sur la recommandation de mon meilleur patron (ben, j'en ai rien qu'un!), j'ai utilisé pour la première fois le service IdleAire. C'est un service d'air climatisé ou chauffé, avec courant électrique, télévision et en option, Internet. J'ai adoré le service. Toute la nuit, il a fait une température idéale dans le camion, dont le moteur ne tournait pas.

Le coût du service a pratiquement doublé, car la compagnie s'est placé sous la protection de la loi dite "de la faillite", mais avec l'augmentation du prix de carburant, ça revient a environ la moitié du prix d'un moteur qui tourne toute la nuit.
IdleAire: environ 25$.
Camion: au moins 40$. Chaque nuit là...
Motel: en général, 45$!
http://www.idleaire.com/

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Nous avons appris vers la fin de la semaine le départ (encore?) de notre répartiteur Joe Le Dispatch. Un chauffeur qui travaillait dans la compagnie d'où il arrivait raconta qu'il ne l'avais jamais vu aussi nerveux. Un autre affirma qu'il avait des difficultés familiales qui pourraient être en cause. Peu importe la raison...

Nous voici donc de retour avec le grand patron comme répartiteur, et Jean-Pierre comme aidant naturel... à moins que ce ne soit le contraire! Au moins, samedi en fin de journée, malgré l'abondance de "dans l'jus" qui règnait au bureau, les deux semblaient s'entendre comme larrons en foire.

Visite imprévue

Hier soir, alors que j'achevais mon travail, il ne me restait qu'à me rendre "là où je stationne mon camion". Comme pour une fois je n'avais que le camion, je me suis dit: pourquoi ne pas me rendre chez l'beau père (rue Saint-Denis à Montréal) où Caro et Sarah tuaient le temps en m'attendant.

Tous ont évidemment été bien surpris de me voir arriver.
- Tu es venu comment?
- Ben, en camion!
- Et tu l'as mis où?
C'est vrai que ce n'est pas évident de circuler dans les rues étroites de Montréal. Heureusement, en plus, dans la micro-section où il est possible de stationner sans autocollant (sans permis), il y avait deux places disponibles. Je pus donc y sationner mon vieux Wess'.

À l'intérieur, Caro était à tenter de comprendre la nouvelle caméra numérique que Dora venait tout juste de se procurer. À gang, on a fini par trouver comment la programmer et la faire fonctionner. J'ai pu prendre quelques dizaines d'images ainsi que deux ou trois vidéos, et j'ai retrouvé le "trip" (ou le "buzz", c'est selon) que j'ai eu lors de l'achat de ma vieille Sti d'Samsung (qui incidemment ne fonctionne plus, vive la Corée...). Donc, je demeurerai hésitant: guitare ou appareil photo? De tout façon, à moyen terme, ce sera les deux...

On a une entente

Mercredi dernier (ou était-ce jeudi?), les actuels propriétaires de la maison que nous convoitons ont avisé Caro de leur désir de nous rencontrer la fin de semaine venue. Mon emploi du temps étant ce qu'il est, nous avons pu leur répondre samedi que la rencontre se tiendrait dimanche, peu après le diner.

Nous étions plutôt convaincu qu'une contre-offre viendrait de leur part. Nous avions fait une offre suffisamment basse, enfin le pensait-on, pour ne pas leur donner le loisir de dire: "on ne voulait que X dollars, mais comme vous nous offrez X plus tant, on ne s'obstinera pas"... L'offre était en même temps suffisamment élevée pour ne pas être qualifiée de ridicule. Comme ils n'avaient pas eu de réaction sur le champs, c'était difficile de se faire une idée de leurs pensées.

En même temps, nous avions fait, moi et Caro, toute la réflexion afin de déterminer le prix réel jusqu'où nous serions prêt à nous avancer, vu la qualité et l'état général de la maison. Ainsi que notre volonté de payer... ou de ne pas payer en fait. C'est ben beau un château, mais si par la suite il ne t'en reste plus (de $$$) pour manger (ou sortir, ou un bateau...), à quoi bon?

Dimanche matin donc, après un réveil tardif, s'en suivi un déjeuner tardif, une relaxation tardive et, ai-je besoin de le préciser, un diner tardif!!! Nous nous sommes donc présenter avec un peu de retard sur l'heure fixée pour la rencontre.

La rencontre fut encore une fois très cordiale. Après un peu de bla bla pour délier les langues, la contre-proposition est venue sur le tapis. Tombant dans nos balises, nous avons ainsi pu l'accepter sur le champs.

*****

Ouf! Le gros coup est donné... Et franchement, la panique ne s'est pas emparé de nous. En fait, nous nous sentons plutôt bien. La maison nous parait idéale (à nos humbles critères), le terrain aussi, l'emplacement dans le village tout autant. Évidemment, un bon nettoyage s'imposera, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur. Et un peu de peinture et de décoration côté par-en-dedans. Mais, à notre plus grand bonheur, aucuns travaux ni aucunes rénovations majeurs ne sont nécessaires avant notre installation.

Bien sur, nous avons déjà tout plein de projet pour le moyen et le long terme. Mais tout cela ira avec la disponibilité des finances et de la main-d'oeuvre (ça, c'est un peu beaucoup moi!).

La maison étant présentement en location, nous ne déménagerons qu'à la fin du bail, soit en juillet de l'an prochain. Ça adonne donc bien, puisque nous même sommes en location!

*****

Une fois le prix de vente établi et les quelques formalités confirmées, nous avons donc rédigé l'offre d'achat. Caro ayant déjà travaillé pour un (des?) syndic(s), les technicalités n'avaient pas trop de secret pour elle.

Et ici, je veux donner une mention plus qu'honorable à notre belle Sarah qui, faute de gardienne, nous a accompagné et s'est tenu d'une tranquilité exemplaire, bizounnant sur son "ordinateur" et, bien sur, faisant craquer les coeurs... Comment se fait-il qu'un enfant est toujours plus gentil avec des étrangers qu'avec ses propres parents? Énigme... Enfin, nous avons eu tout le loisir de discuter entre adultes.

Pour la suite des choses, nous rencontrons dès ce matin (d'ailleurs, que fais-je encore debout?) l'insitution financière de notre village afin d'y trouver du financement. Advenant une réponse positive, l'ancien propriétaire fera réaliser le certificat de localisation, puis nous pourrons rendre visite à notre "ami" le notaire. Ne restera ensuite qu'à confirmer avec l'assureur et à rencontrer nos nouveaux locataires (ça fait drôle de dire ça alors que dans ma tête je ne suis pas vraiment encore propriétaire).

6 juillet 2008

Histoire de camionneurs

Avec l'été, voici le retour de l'émission Histoire de camionneurs sur les ondes de TQS, diffusée dès ce soir à 17 heures. Évidemment, on me dira que je suis à la dernière minute, mais nous venons de tomber la-dessus en bizounnant sur l'horaire télé. Avec la fin de Caféine et la déconstruction de TQS, nous écoutons évidemment moins souvent ce réseau si intéressant auparavant. En plus, il n'en est même pas fait mention sur leur site Internet.

5 juillet 2008

Mon école en fumée

Un incendie a ravagé l'école Polyvalente Kénogami. Plusieurs vidéo à voir à l'adresse suivante:

http://www.zone911.com/index.php?option=com_content&task=view&id=4151&Itemid=1

Aussi, des photographies des photographe du Quotidien à l'adresse suivante:

http://galeriedephotos.cyberpresse.ca/index.php?t=Black&a=4925&m=cp

Porter attention à la photo numéro 6. Pour les saguenéens, il s'agit de la vue du boulevard de l'Université à Chicoutimi. Pour les touristes, la vue est à une vingtaine de minute via la route de la Polyvalente!

Encore une fois!

Je vais demain charger des rouleaux géants à Berthierville pour livraison à Lafayette, LA! Wou hou j'adore!

Il y a quelques semaines, je racontais que le mois de mai avait été pas trop terrible. Eh bien, je crois bien que ça c'est replacé par la suite. Le bas de laine est en train de se remplir, à mon grand plaisir. Le creux de la vague est maintenant passé... nous surfons vers le haut maintenant!

Le bras dans l'engrenage

Bon, ça y est: nous avons fait une offre d'achat informelle sur une maison. Mon coeur dit: "Ouin, c'est ben correct." Ma tête dit: "Ah nooooooooooooooonnnnnnnnnnnn, dans quoi est-ce qu'on s'est embarqué là?"

Bon, la maison est assez idéale pour nous trois. Une belle grandeur. Dans nos prix (pour quelqu'un qui n'a pas vraiement d'argent! Hihi). Dans le village ici (parce qu'on commence à sérieusement s'incruster dans la vie sociale: ma fille et ma blonde connaissent le trois quart du village!). Avec un terrain environ deux fois grand comme les autres du coeur du village (qui sont déjà passablement grand).

Avec tout ce qu'il faut pis à bonne place, comme la plus belle des femmes... Bon, je suis un peu nerveux. Mais feu mon père a paniqué pendant longtemps pour sa maison que, en proportion, dans ce temps-là avait couté la moitié du prix d'une automobile aujourd'hui. Bon, il gagnait une trentaine de dollars par semaine aussi (c'était en 1971).

Nous sommes à peine au début de la pointe de la démarche, alors c'est une histoire à suivre. Pendant qu'eux (les vendeurs) réfléchissent à notre offre, nous allons vérifier pour le financement. Aussi avec la ville et le notaire si tout est en règle.

Moment d'humour

J'ai trouvé, en fait, ils me l'ont envoyé par courriel, cet adresse de la page des Zapartistes sur Ton Tube. Si vous ne les connaissez pas, ils font de l'humour qui fait réfléchir, un peu dans l'esprit d'Yvon Deschamps. La société et la politique en prennent pour leur rhume.

Je les trouve vraiment tordant! J'aimerais bien en plus les voirs en spectacle... peut-être un jour.
http://youtube.com/LesZapartistes