19 mars 2009

Deux poids, deux mesures, prise deux!

Gouvernement américain, à l'industrie automobile: On va vous donner plein de "cash", mais à la condition que vous détruisiez les (supposées) extravagantes conditions de travail de vos employés.

Syndicat: Nous ne voulons pas réouvrir des contrats de travail négociés en toute bonne foi...

Industrie automobile: Ok, on va les couper!

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Gouvernement américain, aux banques et compagnies d'assurance, comme AIG: On va vous donner plein de "cash", mais à la condition que les extravagants bonus ne soient pas versés, vu les pertes pour vos clients.

AIG: Les bonus font parti des contrats de nos employés, on n'a pas le choix!

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Pour des travailleurs d'usine, un contrat, on s'en fou... c'est la crise, tout est permis, alors on réouvre et on renégocie à la baisse. En passant, que ceux qui croient qu'un syndicat en demande toujours plus et jamais moins se souviennent de cet exemple (un parmi d'autres): si les conditions le demande, un syndicat est tout aussi capable de négocier à la baisse qu'à la hausse.

Pour un vendeur d'illusion, même pas foutu de fournir du résultat, un contrat, c'est un contrat, et on ne touche pas à un contrat. Le contrat dit méga-bonus, on paie le méga-bonus! Il a mis la compagnie, le client, parfois même le marché ou la bourse complète dans la marde? Le contrat dit méga-bonus, on paie le méga-bonus!

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