8 octobre 2011

Un moment de bonheur oublié - 7


Oups, au moment de commencer le voyage au Texas, j'avais oublié de publier la conclusion des vacances...
Alors voici:

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Pendant que Sarah et moi étions parti pour la noce, Caro, la chanceuse (sarcasme énorme ici) a pu vivre le Festi-Force Louis-Cyr en restant au village pour cause de Marché Public. Chanceuse pour vrai, cette année, merci à Gaston, les Porn Flakes étaient en spectacle le samedi soir.

Juste avant notre départ, nous étions allé tous ensemble voir les installations. Il y a eu de la grosse bisbille de village pendant l'été. Le cœur du festival a été démembré. L'animateur, Gaston Boileau, qui connaissait tous les participants depuis toujours, et toutes les légendes du village, Louis Cyr et Donat Gadoury inclus, a été crissé dehors (parce qu'on ne peut pas employé le mot remercié...)! Et monsieur Gadoury, petit-fils de Donat, qui agissait comme arbitre des compétitions, et qui fournissaient les objets authentiquement broche-à-foin fabriqué jadis par Donat lui-même, subit le même sort. Ces deux là partis, bénévoles de la première heure, créateurs du Festi-Force, son âme et sa personnalité, ç'eut été du reculons, sans aucune attente, que nous y serions allé. Le mariage adonnait donc bien...

Notre visite du vendredi soir, bien que seulement les manèges et la tentative de tente aux artisans (qui venaient des Iles Mouk Mouk tellement les prix avaient monté, enlevant toute possibilité aux nôtres (et on sait qu'on en a toute une délégation) de se faire connaître) installés, ne nous avaient pas laissé espérer plus...

Le vendredi donc, Caro était à son poste, aux légumes. Moi et Sarah, pas trop nerveux, avons diné avec elle avant le départ. Pendant le voyage, ça nous faisait drôle que ce soit moi et Sarah ensemble, et maman toute seule. L'inverse de la normale.

Le samedi soir, Caro fut trop épuisée pour aller voir ses Porn Flakes! Elle qui attendait ce spectacle depuis qu'on l'avait su, ce n'est pas peu dire! Et sa visite au Festi-Force pendant les compétitions ne lui a pas donné le goût d'en voir plus. Sans son âme, difficile d'apprécier...

Mais je m'égare... Revenons à notre voyage, Sarah et moi, chez Mamie, à Jonquière...

Peu pressé, nous sommes donc reparti lundi. Mamie voulait allé magasiné un peu avec Sarah. Et moi, j'avais un cadeau de noce à livrer. Nous sommes donc parti chacun de notre côté, avec rendez-vous pour le diner au Centre d'achat.

Bien sur, j'ai fait patate avec mon cadeau. Dans le sens que j'ai dû l'abandonner sur la galerie, les mariés, ben évidemment, par encore revenu de leur nuits de noces! Je me suis donc rendu à Place du Royaume, à la recherche de ma fille et de sa grand-mère. Chanceux comme pas un, je les ai trouvé en peu de temps. Savoir où elles allaient à bien sur aider!

Après un pas-si-pire repas de centre d'achat (heille, c'est même rendu qu'il y a de la soupe tonkinoise dans les « chinoiseries » de centre d'achats!), le temps était venu de reprendre la route. C'est beau les vacances de maman, mais un moment donné, nous devons allé la retrouver!

Nous sommes donc reparti vers Québec, cette fois, via le Parc. La quasi-autoroute, avec des limites de vitesse de quasi-autoroute! Je me demande si Marina (Larouche, pas Orsini!) est contente du résultat?

Les arrêts furent L'Étape, le Couche-Tard de l'Hôtel du chocolat* et la maison. En voyant sa mère, Sarah, qui cinq minutes plus tôt ne se souvenait même plus qu'elle en avait une, éclatat en sanglots, comme si ça faisait six mois qu'elle ne l'avait pas vu! Dures retrouvailles!

Le lendemain, nous avions planifié une visite au chalet de tante Irène (c'était bien avant qu'elle se transforme en ouragan!). L'endroit est paisible, on y est bien reçu (en fait, comme des rois), et la majorité du temps, la place est pleine de visite. Ça permet de mettre les potins à jour.

Pour s'y rendre, il faut prendre la route en croche qui relie Saint-Côme à Notre-Dame-de-la-Merci. Au moins, ils ont fini par l'asphalter! Wow, si vous voulez essayer votre auto, votre moto, ou juste vos nerfs, c'est LA route. D'ailleurs, parlant de Notre-Dame-de-la-Merci, il faudrait bien un jours aller voir le centre Mécaglisse... et peut-être se lâcher dessus!

À notre arrivée, nous avons constaté que Sylvie et Sylvain était là... Mais leur fils Maxime ne les accompagnait pas, car il était à son camp d'été scout. Oh que Sarah s'est illuminée juste en apprenant ça!

Nous avons donc pu jaser de tout et de rien, refaire le monde et, surtout, boire et manger comme des rois! Avec en prime un tour de ponton sur le lac. Bon, après le Baja, le contraste était assez incroyable. Mais le lac étant tout petit, une heure de ponton est une relaxation...

Puis, Maxime fut de retour! Alors il nous a raconté un peu ce qu'il a fait dans son camp, tout seul comme un grand, pendant quelques jours. Sarah écoutait attentivement, elle qui veut faire parti des scouts cet automne. Notez que depuis ce temps, elle est allé à sa première rencontre, et elle est revenu emballée! Si ça peut lui apporter un peu d'autonomie et de débrouillardise (et je ne suis pas inquiet), ça fera du bien à tout le monde.

Après quelques jours, c'était le temps de retourner à la maison, afin que Caro reprenne son kiosque de légumes. Nous sommes donc allé faire les achats à Montréal en famille, puis la tenue du kiosque aussi. J'avoue que, bien que je ne sois pas trop dans mon élément (la vente et le public...), j'aime bien ça, accompagné et remplacer Caro dans son aventure légumière. Elle par contre, est vraiment dans son élément là-dedans!

Nous avons pris le dimanche et le lundi comme congé, puis je suis reparti en camion dès le mardi pour Wichita, au Kansas. Tiens, du changement!

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